Song | Animadversion |
Artist | Eths |
Album | Samantha |
Tu aurais du ressentir en toi, une nouvelle perception, un nouveau regard, avide de savoir, grandissant & cherchant en toi c'que jamais il ne trouvera. Tu refusas d'y croire, retenant physiquement, c'qui n'avait pas sa place en toi, c'que tu n'voulais pas voir, qui n'aurait jamais dû être là. Être là. Nous ne verrons plus jamais à deux, débarrassés d'une incision à la lame. L'extraction aura quand même lieu, des hurlements stridents emplissant ton âme, laissant tes yeux secs, pas une larme. Lui, sorti de cet antre imprégnée d'alcool, de fumée, déjà maculé de ton sang impur, sa première sensation se pesant comme une vision, une impression, la folie derrière les murs. Tu ne lui donneras jamais le sein, tout ce qui pouvait te raccrocher à lui n'était rien, laissant cette graine jetée à terre inconsciemment, se développer comme la gangrène ne pensant pas que par l'enfance, la vie d'un être est déterminée. Tu devais pourtant incarner le lien viscéral entre ce ventre céleste & son contenu maudit. Sais-tu c'que peut être une vie à subir, nourrit aux racines d'un amour létal, croire que tu vas venir? Cris, violence & non-respect de l'être ne peuvent amener qu'au mal de vivre, à une rancur amère, toujours aussi présente. Le pardon ne pouvant s'envisager, seule une vengeance violente, une décharge de tout ce qu'il y a de mauvais, malsain, au plus profond du subconscient, pourrait permettre de ne plus penser aux noirs souvenirs qui gangrènent ma chair me rendant chaque jours un peu plus malade. Mes pieds s'enlisent, mon esprit les suit. Je me perds. Plonge tes mains dans mes larmes blanches, nage au sein d'une volute d'abominations, de laideur, de carnage. Goûte dans ma bouche, l'arôme amer de l'ennui. Toutes ces tortures qui hantent mes nuits. Entends de mon ouïe, ces notes mélancoliques, mes grincements de dents, cette musique symbolique. Regarde dans mes yeux, une vision troublée du vrai visage de l'homme angoissant, torturé, touche, de mes mains, tes joues humides. Une douce peau parfumée qui finira putride. Ressent ce liquide qui frappe tes tempes, rougit mes yeux, mais pourtant, alimente le cur du nourrisson comme celui du vieux t'épousant dans la chair, les bosses, les creux. Tu peux le percevoir, le sentir ruisseler, c'n'est plus la peine de croire. Non, je ne peux pas oublier! Non, je ne veux plus oublier! Un déséquilibre profond flotte en moi, écarquillé, vitreux. Je dois être déchiré, je ne sais plus vraiment c'que j'fais. Ta gueule est tuméfiée. Que dire, pas grand chose, tout ça devait arriver. L'important, au fond, c'est de crever l'abcès, hurler, extérioriser, en morceaux t'enterrer. Le sang épais & chaud galvanise mes mains. Mon cur, par terre, emprunte le chemin qui mène à l'horreur d'une excitation morbide, les yeux brillants, le regard matricide. Ce soir, tu m'as mentit encore une fois... Tu avais dit que tu rentrerais tôt. Mais la terre dans ta gorge me laisse croire que, maintenant, tu ne rentreras plus. Je construits des abysses, c'est si beau, quand c'est au fond de la peau. Que je l'aime ton doux regard qui plisse... C'est si beau quand je défonce ton cerveau. |
Tu aurais du ressentir en toi, une nouvelle perception, un nouveau regard, avide de savoir, grandissant cherchant en toi c' que jamais il ne trouvera. Tu refusas d' y croire, retenant physiquement, c' qui n' avait pas sa place en toi, c' que tu n' voulais pas voir, qui n' aurait jamais d tre là. tre là. Nous ne verrons plus jamais à deux, dé barrassé s d' une incision à la lame. L' extraction aura quand m me lieu, des hurlements stridents emplissant ton me, laissant tes yeux secs, pas une larme. Lui, sorti de cet antre impré gné e d' alcool, de fumé e, dé jà maculé de ton sang impur, sa premiè re sensation se pesant comme une vision, une impression, la folie derriè re les murs. Tu ne lui donneras jamais le sein, tout ce qui pouvait te raccrocher à lui n'é tait rien, laissant cette graine jeté e à terre inconsciemment, se dé velopper comme la gangrè ne ne pensant pas que par l' enfance, la vie d' un tre est dé terminé e. Tu devais pourtant incarner le lien viscé ral entre ce ventre cé leste son contenu maudit. Saistu c' que peut tre une vie à subir, nourrit aux racines d' un amour lé tal, croire que tu vas venir? Cris, violence nonrespect de l' tre ne peuvent amener qu' au mal de vivre, à une ranc ur amè re, toujours aussi pré sente. Le pardon ne pouvant s' envisager, seule une vengeance violente, une dé charge de tout ce qu' il y a de mauvais, malsain, au plus profond du subconscient, pourrait permettre de ne plus penser aux noirs souvenirs qui gangrè nent ma chair me rendant chaque jours un peu plus malade. Mes pieds s' enlisent, mon esprit les suit. Je me perds. Plonge tes mains dans mes larmes blanches, nage au sein d' une volute d' abominations, de laideur, de carnage. Go te dans ma bouche, l' ar me amer de l' ennui. Toutes ces tortures qui hantent mes nuits. Entends de mon ou e, ces notes mé lancoliques, mes grincements de dents, cette musique symbolique. Regarde dans mes yeux, une vision troublé e du vrai visage de l' homme angoissant, torturé, touche, de mes mains, tes joues humides. Une douce peau parfumé e qui finira putride. Ressent ce liquide qui frappe tes tempes, rougit mes yeux, mais pourtant, alimente le c ur du nourrisson comme celui du vieux t'é pousant dans la chair, les bosses, les creux. Tu peux le percevoir, le sentir ruisseler, c' n' est plus la peine de croire. Non, je ne peux pas oublier! Non, je ne veux plus oublier! Un dé sé quilibre profond flotte en moi, é carquillé, vitreux. Je dois tre dé chiré, je ne sais plus vraiment c' que j' fais. Ta gueule est tumé fié e. Que dire, pas grand chose, tout a devait arriver. L' important, au fond, c' est de crever l' abcè s, hurler, exté rioriser, en morceaux t' enterrer. Le sang é pais chaud galvanise mes mains. Mon c ur, par terre, emprunte le chemin qui mè ne à l' horreur d' une excitation morbide, les yeux brillants, le regard matricide. Ce soir, tu m' as mentit encore une fois... Tu avais dit que tu rentrerais t t. Mais la terre dans ta gorge me laisse croire que, maintenant, tu ne rentreras plus. Je construits des abysses, c' est si beau, quand c' est au fond de la peau. Que je l' aime ton doux regard qui plisse... C' est si beau quand je dé fonce ton cerveau. |