Song | En Revenant De La Revue |
Artist | André Bourvil |
Album | 20 Chansons D'or |
Je suis l'chef d'une joyeuse famille, | |
Depuis longtemps j'avais fait l'projet | |
D'emmener ma femme, ma sur, ma fille | |
Voir la revue du quatorze juillet. | |
Après avoir cassé la croûte, | |
En chur nous nous sommes mis en route | |
Les femmes avaient pris le devant, | |
Moi j'donnais le bras à belle-maman. | |
Chacun devait emporter | |
De quoi pouvoir boulotter, | |
D'abord moi je portais les pruneaux, | |
Ma femme portait deux jambonneaux, | |
Ma belle-mère comme fricot, | |
Avait une tête de veau, | |
Ma fille son chocolat, | |
Et ma sur deux ufs sur le plat. | |
Gais et contents, nous marchions triomphants, | |
En allant à Longchamp, le cur à l'aise, | |
Sans hésiter, car nous allions fêter, | |
Voir et complimenter l'armée française | |
Bientôt de Lonchamp on foule la pelouse, | |
Nous commençons par nous installer, | |
Puis, je débouche les douze litres à douze, | |
Et l'on se met à saucissonner. | |
Tout à coup on crie vive la France, | |
Crédié, c'est la revue qui commence | |
Je grimpe sur un marronnier en fleur, | |
Et ma femme sur le dos d'un facteur | |
Ma sur qu'aime les pompiers | |
Acclame ces fiers troupiers, | |
Ma tendre épouse bat des mains | |
Quand défilent les saint-cyriens, | |
Ma belle-mère pousse des cris, | |
En reluquant les spahis, | |
Moi, je faisais qu'admirer | |
Notre brave général Boulanger. | |
Gais et contents, nous étions triomphants, | |
De nous voir à Longchamp, le cur à l'aise, | |
Sans hésiter, nous voulions tous fêter, | |
Voir et complimenter l'armée française. | |
En route j'invite quelques militaires | |
A venir se rafraîchir un brin, | |
Mais, à force de licher des verres, | |
Ma famille avait son petit grain. | |
Je quitte le bras de ma belle-mère, | |
Je prends celui d'une cantinière, | |
Et le soir, lorsque nous rentrons, | |
Nous sommes tous complètement ronds. | |
Ma sur qu'était en train | |
Ramenait un fantassin, | |
Ma fille qu'avait son plumet | |
Sur un cuirassier s'appuyait, | |
Ma femme, sans façon, | |
Embrassait un dragon, | |
Ma belle-mère au petit trot, | |
Galopait au bras d'un turco. | |
Gais et contents, nous allions triomphants | |
En revenant de Longchamp, le cur à l'aise, | |
Sans hésiter, nous venions d'acclamer, | |
De voir et de complimenter l'armée française |
Je suis l' chef d' une joyeuse famille, | |
Depuis longtemps j' avais fait l' projet | |
D' emmener ma femme, ma s ur, ma fille | |
Voir la revue du quatorze juillet. | |
Aprè s avoir cassé la cro te, | |
En ch ur nous nous sommes mis en route | |
Les femmes avaient pris le devant, | |
Moi j' donnais le bras à bellemaman. | |
Chacun devait emporter | |
De quoi pouvoir boulotter, | |
D' abord moi je portais les pruneaux, | |
Ma femme portait deux jambonneaux, | |
Ma bellemè re comme fricot, | |
Avait une t te de veau, | |
Ma fille son chocolat, | |
Et ma s ur deux ufs sur le plat. | |
Gais et contents, nous marchions triomphants, | |
En allant à Longchamp, le c ur à l' aise, | |
Sans hé siter, car nous allions f ter, | |
Voir et complimenter l' armé e fran aise | |
Bient t de Lonchamp on foule la pelouse, | |
Nous commen ons par nous installer, | |
Puis, je dé bouche les douze litres à douze, | |
Et l' on se met à saucissonner. | |
Tout à coup on crie vive la France, | |
Cré dié, c' est la revue qui commence | |
Je grimpe sur un marronnier en fleur, | |
Et ma femme sur le dos d' un facteur | |
Ma s ur qu' aime les pompiers | |
Acclame ces fiers troupiers, | |
Ma tendre é pouse bat des mains | |
Quand dé filent les saintcyriens, | |
Ma bellemè re pousse des cris, | |
En reluquant les spahis, | |
Moi, je faisais qu' admirer | |
Notre brave gé né ral Boulanger. | |
Gais et contents, nous é tions triomphants, | |
De nous voir à Longchamp, le c ur à l' aise, | |
Sans hé siter, nous voulions tous f ter, | |
Voir et complimenter l' armé e fran aise. | |
En route j' invite quelques militaires | |
A venir se rafra chir un brin, | |
Mais, à force de licher des verres, | |
Ma famille avait son petit grain. | |
Je quitte le bras de ma bellemè re, | |
Je prends celui d' une cantiniè re, | |
Et le soir, lorsque nous rentrons, | |
Nous sommes tous complè tement ronds. | |
Ma s ur qu'é tait en train | |
Ramenait un fantassin, | |
Ma fille qu' avait son plumet | |
Sur un cuirassier s' appuyait, | |
Ma femme, sans fa on, | |
Embrassait un dragon, | |
Ma bellemè re au petit trot, | |
Galopait au bras d' un turco. | |
Gais et contents, nous allions triomphants | |
En revenant de Longchamp, le c ur à l' aise, | |
Sans hé siter, nous venions d' acclamer, | |
De voir et de complimenter l' armé e fran aise |