Song | Libère Mon Imagination |
Artist | IAM |
Album | Anthologie IAM 2008 |
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{Refrain:} | |
Le tempo libère mon imagination | |
Me rappelle que ma musique est née dans un champ de coton | |
Les cinq sens bien affûtés, je suis prêt | |
La musique fait son entrée dans ma tête, je me laisse guider | |
Je me retrouve dans un endroit où tout est blanc | |
Est-ce le Paradis? Pourtant, une odeur de sang | |
Flotte juste au-dessus du charley ouvert | |
Qui guide ma plume et mon esprit dans ces quelques vers | |
Pour chaque mot gravé, une goutte de sueur | |
De ceux qui sont tombés dans ces champs de malheur | |
Leur vie ne tenait qu'à une chaîne | |
Mais leurs âmes libres planent aujourd'hui dans les plaînes | |
Ils ont passé leur vie entre la mort et l'amour | |
Ma couleur de peau me le rappelle tous les jours à chaque fois que | |
{Refrain:} | |
Le tempo libère mon imagination | |
Me rappelle que ma musique est née dans un champ de coton | |
L'Ile de Gorée, à l'origine de ma plume | |
De mon rythme résonnent des plaintes sinistres | |
Qu'on entend dans nos versets, dans ces compositions exercées | |
Sortent de la bouche d'un sage aux narines percées | |
Qui ramassait dans sa vallée | |
Des poussières du ciel, destin bouleversé | |
Dans les cales d'un négrier, corde au cou | |
L'odeur de mort, ces percus sont la mémoire d'alors | |
Et chaque coup de grosse caisse blesse dans le cerveau | |
La caisse claire rappelle ce fouet qui lacère la peau | |
Le charlet, ces souffles de passivité | |
Chaque mot dans mes pensées pour un esclave assassiné | |
L'échantillon sans cesse revient | |
Fait de nous des victimes du quotidien | |
Combien de gens connaissent déjà leur avenir | |
Travailler dur pour à peine gagner de quoi survivre | |
Pour que l'esprit s'apaise il est nourri de liberté fictive | |
Nous voilà esclaves sans chaînes | |
Mais ils sont bien loin les champs de coton | |
Aujourd'hui sans contrainte, on trime dans les champs de béton | |
Le conditionnement est si parfait, tellement accepté | |
Que certains attendent qu'on leur dise de penser | |
Le précieux héritage serait-il à jamais perdu | |
Est-ce qu'il n'y a que dans ma tête que les chants continuent | |
{Refrain:} | |
Le tempo libère mon imagination | |
Me rappelle que ma musique est née dans un champ de coton | |
J'ai une certitude | |
L'évaporation des lettres libère du joug, de la servitude | |
Et si aujourd'hui beaucoup en font usage | |
C'est pour briser les chaînes des nouvelles formes d'esclavage | |
En vogue dans nos sociétés à l'Ouest rien de nouveau | |
Les clés sont des mots | |
Sinon pourquoi les nazis auraient-ils fait des autodafés? | |
A Toulon, les livres se vendraient en toute liberté | |
Mais nos textes par voie hertzienne prennent le chemin des airs | |
Nos voix ne seront pas prisonnières | |
Parti pris pour la musique, cette atmosphère unique | |
Casse les lois de l'asservissement psychique | |
{Refrain:} | |
Le tempo libère mon imagination | |
Me rappelle que ma musique est née dans un champ de coton |
Refrain: | |
Le tempo libe re mon imagination | |
Me rappelle que ma musique est ne e dans un champ de coton | |
Les cinq sens bien aff te s, je suis pr t | |
La musique fait son entre e dans ma t te, je me laisse guider | |
Je me retrouve dans un endroit ou tout est blanc | |
Estce le Paradis? Pourtant, une odeur de sang | |
Flotte juste audessus du charley ouvert | |
Qui guide ma plume et mon esprit dans ces quelques vers | |
Pour chaque mot grave, une goutte de sueur | |
De ceux qui sont tombe s dans ces champs de malheur | |
Leur vie ne tenait qu'a une cha ne | |
Mais leurs mes libres planent aujourd' hui dans les pla nes | |
Ils ont passe leur vie entre la mort et l' amour | |
Ma couleur de peau me le rappelle tous les jours a chaque fois que | |
Refrain: | |
Le tempo libe re mon imagination | |
Me rappelle que ma musique est ne e dans un champ de coton | |
L' Ile de Gore e, a l' origine de ma plume | |
De mon rythme re sonnent des plaintes sinistres | |
Qu' on entend dans nos versets, dans ces compositions exerce es | |
Sortent de la bouche d' un sage aux narines perce es | |
Qui ramassait dans sa valle e | |
Des poussie res du ciel, destin bouleverse | |
Dans les cales d' un ne grier, corde au cou | |
L' odeur de mort, ces percus sont la me moire d' alors | |
Et chaque coup de grosse caisse blesse dans le cerveau | |
La caisse claire rappelle ce fouet qui lace re la peau | |
Le charlet, ces souffles de passivite | |
Chaque mot dans mes pense es pour un esclave assassine | |
L'e chantillon sans cesse revient | |
Fait de nous des victimes du quotidien | |
Combien de gens connaissent de ja leur avenir | |
Travailler dur pour a peine gagner de quoi survivre | |
Pour que l' esprit s' apaise il est nourri de liberte fictive | |
Nous voila esclaves sans cha nes | |
Mais ils sont bien loin les champs de coton | |
Aujourd' hui sans contrainte, on trime dans les champs de be ton | |
Le conditionnement est si parfait, tellement accepte | |
Que certains attendent qu' on leur dise de penser | |
Le pre cieux he ritage seraitil a jamais perdu | |
Estce qu' il n' y a que dans ma t te que les chants continuent | |
Refrain: | |
Le tempo libe re mon imagination | |
Me rappelle que ma musique est ne e dans un champ de coton | |
J' ai une certitude | |
L'e vaporation des lettres libe re du joug, de la servitude | |
Et si aujourd' hui beaucoup en font usage | |
C' est pour briser les cha nes des nouvelles formes d' esclavage | |
En vogue dans nos socie te s a l' Ouest rien de nouveau | |
Les cle s sont des mots | |
Sinon pourquoi les nazis auraientils fait des autodafe s? | |
A Toulon, les livres se vendraient en toute liberte | |
Mais nos textes par voie hertzienne prennent le chemin des airs | |
Nos voix ne seront pas prisonnie res | |
Parti pris pour la musique, cette atmosphe re unique | |
Casse les lois de l' asservissement psychique | |
Refrain: | |
Le tempo libe re mon imagination | |
Me rappelle que ma musique est ne e dans un champ de coton |
Refrain: | |
Le tempo libè re mon imagination | |
Me rappelle que ma musique est né e dans un champ de coton | |
Les cinq sens bien aff té s, je suis pr t | |
La musique fait son entré e dans ma t te, je me laisse guider | |
Je me retrouve dans un endroit où tout est blanc | |
Estce le Paradis? Pourtant, une odeur de sang | |
Flotte juste audessus du charley ouvert | |
Qui guide ma plume et mon esprit dans ces quelques vers | |
Pour chaque mot gravé, une goutte de sueur | |
De ceux qui sont tombé s dans ces champs de malheur | |
Leur vie ne tenait qu'à une cha ne | |
Mais leurs mes libres planent aujourd' hui dans les pla nes | |
Ils ont passé leur vie entre la mort et l' amour | |
Ma couleur de peau me le rappelle tous les jours à chaque fois que | |
Refrain: | |
Le tempo libè re mon imagination | |
Me rappelle que ma musique est né e dans un champ de coton | |
L' Ile de Goré e, à l' origine de ma plume | |
De mon rythme ré sonnent des plaintes sinistres | |
Qu' on entend dans nos versets, dans ces compositions exercé es | |
Sortent de la bouche d' un sage aux narines percé es | |
Qui ramassait dans sa vallé e | |
Des poussiè res du ciel, destin bouleversé | |
Dans les cales d' un né grier, corde au cou | |
L' odeur de mort, ces percus sont la mé moire d' alors | |
Et chaque coup de grosse caisse blesse dans le cerveau | |
La caisse claire rappelle ce fouet qui lacè re la peau | |
Le charlet, ces souffles de passivité | |
Chaque mot dans mes pensé es pour un esclave assassiné | |
L'é chantillon sans cesse revient | |
Fait de nous des victimes du quotidien | |
Combien de gens connaissent dé jà leur avenir | |
Travailler dur pour à peine gagner de quoi survivre | |
Pour que l' esprit s' apaise il est nourri de liberté fictive | |
Nous voilà esclaves sans cha nes | |
Mais ils sont bien loin les champs de coton | |
Aujourd' hui sans contrainte, on trime dans les champs de bé ton | |
Le conditionnement est si parfait, tellement accepté | |
Que certains attendent qu' on leur dise de penser | |
Le pré cieux hé ritage seraitil à jamais perdu | |
Estce qu' il n' y a que dans ma t te que les chants continuent | |
Refrain: | |
Le tempo libè re mon imagination | |
Me rappelle que ma musique est né e dans un champ de coton | |
J' ai une certitude | |
L'é vaporation des lettres libè re du joug, de la servitude | |
Et si aujourd' hui beaucoup en font usage | |
C' est pour briser les cha nes des nouvelles formes d' esclavage | |
En vogue dans nos socié té s à l' Ouest rien de nouveau | |
Les clé s sont des mots | |
Sinon pourquoi les nazis auraientils fait des autodafé s? | |
A Toulon, les livres se vendraient en toute liberté | |
Mais nos textes par voie hertzienne prennent le chemin des airs | |
Nos voix ne seront pas prisonniè res | |
Parti pris pour la musique, cette atmosphè re unique | |
Casse les lois de l' asservissement psychique | |
Refrain: | |
Le tempo libè re mon imagination | |
Me rappelle que ma musique est né e dans un champ de coton |