Song | Baudelaire - Sur Un Poème De Charles Beaudelaire |
Artist | Serge Gainsbourg |
Album | N 4 |
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Que j'aime voir chère indolente, | |
De ton corps si beau, | |
Comme une étoffe vacillante, | |
Miroiter la peau, | |
Sur ta chevelure profonde aux accres parfums, | |
Mers odorantes et vagabondes, | |
Aux flots bleus et bruns, | |
Comme un navire qui s'éveille au vent du matin, | |
Mon âme rêveuse appareille pour un ciel lointain. | |
Tes yeux ou rien ne se revele de doux ni d'amer. | |
Sont deux bijoux froids ou se mêlent l'or avec le fer, | |
A te voir marcher en cadence belle d'abandon, | |
On dirait un serpent qui danse au bout d'un bâton. | |
Sous le fardeau de ta paresse, ta tête d'enfant, | |
Se balance avec la mollesse d'un jeune éléphant, | |
Et ton corps se penche et s'allonge comme un fin vaisseau, | |
Qui roule bord sur bord et plonge ces vergues dans l'eau. | |
Comme un flot grossit par la fonte des glaciers grondants | |
Quand l'eau de ta bouche remonte au bords de tes dents, | |
Je crois boire un vin de bohème amer et vainqueur, | |
Un ciel liquide qui parsème d'étoiles mon coeur. |
Que j' aime voir che re indolente, | |
De ton corps si beau, | |
Comme une e toffe vacillante, | |
Miroiter la peau, | |
Sur ta chevelure profonde aux accres parfums, | |
Mers odorantes et vagabondes, | |
Aux flots bleus et bruns, | |
Comme un navire qui s'e veille au vent du matin, | |
Mon me r veuse appareille pour un ciel lointain. | |
Tes yeux ou rien ne se revele de doux ni d' amer. | |
Sont deux bijoux froids ou se m lent l' or avec le fer, | |
A te voir marcher en cadence belle d' abandon, | |
On dirait un serpent qui danse au bout d' un b ton. | |
Sous le fardeau de ta paresse, ta t te d' enfant, | |
Se balance avec la mollesse d' un jeune e le phant, | |
Et ton corps se penche et s' allonge comme un fin vaisseau, | |
Qui roule bord sur bord et plonge ces vergues dans l' eau. | |
Comme un flot grossit par la fonte des glaciers grondants | |
Quand l' eau de ta bouche remonte au bords de tes dents, | |
Je crois boire un vin de bohe me amer et vainqueur, | |
Un ciel liquide qui parse me d'e toiles mon coeur. |
Que j' aime voir chè re indolente, | |
De ton corps si beau, | |
Comme une é toffe vacillante, | |
Miroiter la peau, | |
Sur ta chevelure profonde aux accres parfums, | |
Mers odorantes et vagabondes, | |
Aux flots bleus et bruns, | |
Comme un navire qui s'é veille au vent du matin, | |
Mon me r veuse appareille pour un ciel lointain. | |
Tes yeux ou rien ne se revele de doux ni d' amer. | |
Sont deux bijoux froids ou se m lent l' or avec le fer, | |
A te voir marcher en cadence belle d' abandon, | |
On dirait un serpent qui danse au bout d' un b ton. | |
Sous le fardeau de ta paresse, ta t te d' enfant, | |
Se balance avec la mollesse d' un jeune é lé phant, | |
Et ton corps se penche et s' allonge comme un fin vaisseau, | |
Qui roule bord sur bord et plonge ces vergues dans l' eau. | |
Comme un flot grossit par la fonte des glaciers grondants | |
Quand l' eau de ta bouche remonte au bords de tes dents, | |
Je crois boire un vin de bohè me amer et vainqueur, | |
Un ciel liquide qui parsè me d'é toiles mon coeur. |