Song | Les voyageurs - Chant |
Artist | Les Ogres de Barback |
Album | Concert |
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Ils ont le ciel pour lit et la terre pour travail, | |
Une paire de mains pour outils qui jour à jour les ravitaillent | |
De musique et de couleurs, de peine et de gaieté | |
Une larme est parfois le bonheur et un sourire la méchanceté. | |
Dans un regard mystérieux, dans une humeur variable | |
Un objet n'est pas précieux mais une parole inoubliable | |
Leur chant est un empire, peut-être le seul d'ailleurs | |
Que rien ne pourra détruire, ni les hommes, ni leurs peurs. | |
Et si le temps passe ici-bas, si les minutes défilent, | |
Il en est qui croisent les doigts pour ne pas perdre les sourcils. | |
Au-delà de tous ces mots, de toutes ces angoisses | |
Eux voyagent le cœur en haut à gauche de la crasse. | |
Et l'étude importante de la terre qui nous entoure | |
Récits d'aventures sanglantes, de vies et d'amours, | |
N'apparaît dans aucun livre ou manuscrit | |
Mais, jour après jour, revient pour nous l'apprendre ici. | |
Mais quand les arbres s'écroulent | |
Quand le bitume grandit et quand l'alcool rend maboul | |
Quand l'argent nous pourrit | |
Eux ne s'en servent pas non plus comme prétexte de gloire | |
Restent ou partent selon la vue et selon l'espoir | |
Et quand la police pas aimable, pour cause de bruit, | |
Vient détruire le minable restant de poésie | |
Qu'il y a dans cette jungle, immense cité, | |
Où les hommes ne sont plus humbles ou ne l'ont jamais été. |
Ils ont le ciel pour lit et la terre pour travail, | |
Une paire de mains pour outils qui jour a jour les ravitaillent | |
De musique et de couleurs, de peine et de gaiete | |
Une larme est parfois le bonheur et un sourire la me chancete. | |
Dans un regard myste rieux, dans une humeur variable | |
Un objet n' est pas pre cieux mais une parole inoubliable | |
Leur chant est un empire, peut tre le seul d' ailleurs | |
Que rien ne pourra de truire, ni les hommes, ni leurs peurs. | |
Et si le temps passe icibas, si les minutes de filent, | |
Il en est qui croisent les doigts pour ne pas perdre les sourcils. | |
Audela de tous ces mots, de toutes ces angoisses | |
Eux voyagent le c ur en haut a gauche de la crasse. | |
Et l'e tude importante de la terre qui nous entoure | |
Re cits d' aventures sanglantes, de vies et d' amours, | |
N' appara t dans aucun livre ou manuscrit | |
Mais, jour apre s jour, revient pour nous l' apprendre ici. | |
Mais quand les arbres s'e croulent | |
Quand le bitume grandit et quand l' alcool rend maboul | |
Quand l' argent nous pourrit | |
Eux ne s' en servent pas non plus comme pre texte de gloire | |
Restent ou partent selon la vue et selon l' espoir | |
Et quand la police pas aimable, pour cause de bruit, | |
Vient de truire le minable restant de poe sie | |
Qu' il y a dans cette jungle, immense cite, | |
Ou les hommes ne sont plus humbles ou ne l' ont jamais e te. |
Ils ont le ciel pour lit et la terre pour travail, | |
Une paire de mains pour outils qui jour à jour les ravitaillent | |
De musique et de couleurs, de peine et de gaieté | |
Une larme est parfois le bonheur et un sourire la mé chanceté. | |
Dans un regard mysté rieux, dans une humeur variable | |
Un objet n' est pas pré cieux mais une parole inoubliable | |
Leur chant est un empire, peut tre le seul d' ailleurs | |
Que rien ne pourra dé truire, ni les hommes, ni leurs peurs. | |
Et si le temps passe icibas, si les minutes dé filent, | |
Il en est qui croisent les doigts pour ne pas perdre les sourcils. | |
Audelà de tous ces mots, de toutes ces angoisses | |
Eux voyagent le c ur en haut à gauche de la crasse. | |
Et l'é tude importante de la terre qui nous entoure | |
Ré cits d' aventures sanglantes, de vies et d' amours, | |
N' appara t dans aucun livre ou manuscrit | |
Mais, jour aprè s jour, revient pour nous l' apprendre ici. | |
Mais quand les arbres s'é croulent | |
Quand le bitume grandit et quand l' alcool rend maboul | |
Quand l' argent nous pourrit | |
Eux ne s' en servent pas non plus comme pré texte de gloire | |
Restent ou partent selon la vue et selon l' espoir | |
Et quand la police pas aimable, pour cause de bruit, | |
Vient dé truire le minable restant de poé sie | |
Qu' il y a dans cette jungle, immense cité, | |
Où les hommes ne sont plus humbles ou ne l' ont jamais é té. |