Song | L'abattoir |
Artist | Saez |
Album | Saez (Varsovie, L'Alhambra, Paris) |
Éteint par tant d’années en lambeaux de souvenirs | |
qui flottent tristes drapeaux au ciel mon empire, | |
et qui sans toi n’est plus que cendres ? | |
Des connexions perdues laissées aux satellites, | |
qui s’en vont de mon cœur, les fréquences qui palpitent, | |
et des portables au lieu des lettres ; | |
tu vois je suis pas sûr que le progrès toujours | |
fasse progresser l’Homme à pas finir tout seul, | |
y’a qu’à voir comme les gens se quittent. | |
Mais ainsi va le monde et ainsi va la vie | |
nous courons tous ensemble vers la fin qui nous lie, | |
que des troupeaux | |
vers l’abattoir. | |
Je t’en prie, finis-moi ! | |
J’en peux plus d’en mourir. | |
Je t’en prie, finis-moi ! | |
J’ai perdu mon sourire. | |
Puisqu’ici non plus rien, non plus rien ne veut rien dire, | |
quelle prétention avions-nous, nous enfin de nous dire | |
que nous valions, oui quelque chose ? | |
Dans la rue c’est encore un autre bourré qui crie | |
toute la bêtise humaine pendant que moi je t’écris | |
autant de bêtises que lui. | |
Bientôt les éboueurs viendront ramasser poubelles | |
entre deux vides ordures, je leur donnerai ce mot | |
qui pouvait pas finir en de meilleures mains. | |
L’amour est infidèle et nous tristes fidèles | |
à l’amour nous brûlons et nous brûlons nos ailes | |
de tristes veaux | |
vers l’abattoir. | |
Je t’en prie, finis-moi ! | |
J’en peux plus de ramper, | |
je deviens fou, tu sais | |
là, comme un échoué. Oui je sais je suis glauque avec mes chansons tristes | |
mais j’emmerde le monde et il me le rend bien, | |
c’est un peu comme si nous étions quittes. | |
Toi l’autre que j’aimais, je te prie maintenant | |
de finir le travail que tu as commencé, | |
et s’il te plaît avec le sourire. | |
Non n’aie pas de remords de me donner la mort ! | |
Tu sais moi avant toi j’en ai piétiné des cœurs | |
qui avaient vu en moi, ce que moi j’avais cru voir en toi. | |
Du bourreau au sauveur, de l’agneau au vampire, | |
on est tous un jour l’un, un jour l’autre, c’est le jeu | |
qui nous tue puis, | |
qui fait qu’on vibre ! | |
Je t’en prie écris-moi, | |
donne-moi des nouvelles. | |
Quand je serai en bas, | |
envoie-les vers le ciel ! |
É teint par tant d' anné es en lambeaux de souvenirs | |
qui flottent tristes drapeaux au ciel mon empire, | |
et qui sans toi n' est plus que cendres nbsp? | |
Des connexions perdues laissé es aux satellites, | |
qui s' en vont de mon c ur, les fré quences qui palpitent, | |
et des portables au lieu des lettres nbsp | |
tu vois je suis pas s r que le progrè s toujours | |
fasse progresser l' Homme à pas finir tout seul, | |
y' a qu'à voir comme les gens se quittent. | |
Mais ainsi va le monde et ainsi va la vie | |
nous courons tous ensemble vers la fin qui nous lie, | |
que des troupeaux | |
vers l' abattoir. | |
Je t' en prie, finismoi nbsp! | |
J' en peux plus d' en mourir. | |
Je t' en prie, finismoi nbsp! | |
J' ai perdu mon sourire. | |
Puisqu' ici non plus rien, non plus rien ne veut rien dire, | |
quelle pré tention avionsnous, nous enfin de nous dire | |
que nous valions, oui quelque chose nbsp? | |
Dans la rue c' est encore un autre bourré qui crie | |
toute la b tise humaine pendant que moi je t'é cris | |
autant de b tises que lui. | |
Bient t les é boueurs viendront ramasser poubelles | |
entre deux vides ordures, je leur donnerai ce mot | |
qui pouvait pas finir en de meilleures mains. | |
L' amour est infidè le et nous tristes fidè les | |
à l' amour nous br lons et nous br lons nos ailes | |
de tristes veaux | |
vers l' abattoir. | |
Je t' en prie, finismoi nbsp! | |
J' en peux plus de ramper, | |
je deviens fou, tu sais | |
là, comme un é choué. Oui je sais je suis glauque avec mes chansons tristes | |
mais j' emmerde le monde et il me le rend bien, | |
c' est un peu comme si nous é tions quittes. | |
Toi l' autre que j' aimais, je te prie maintenant | |
de finir le travail que tu as commencé, | |
et s' il te pla t avec le sourire. | |
Non n' aie pas de remords de me donner la mort nbsp! | |
Tu sais moi avant toi j' en ai pié tiné des c urs | |
qui avaient vu en moi, ce que moi j' avais cru voir en toi. | |
Du bourreau au sauveur, de l' agneau au vampire, | |
on est tous un jour l' un, un jour l' autre, c' est le jeu | |
qui nous tue puis, | |
qui fait qu' on vibre nbsp! | |
Je t' en prie é crismoi, | |
donnemoi des nouvelles. | |
Quand je serai en bas, | |
envoieles vers le ciel nbsp! |