Creuset 2 Voyous

Creuset 2 Voyous Lyrics

Song Creuset 2 Voyous
Artist Rohff
Album La Vie Avant La Mort
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(Un creuset de voyous, victimes du système, que dieu nous guide. Woy !)
(Un creuset de voyous, victimes du système, que dieu nous guide. Woy !)
(Un creuset de voyous, victimes du système, que dieu nous guide. Woy !)
A travers ma voix, tu marche dans ma rue,
C'que t'entends c'est c'que tu vois, lyrics tirés du marche crue.
Ça craint.
T'aimerais que j'te chante autr'chose, mais c'est toujours l'même refrain.
Mon frère 400 à l'heure, accroches-toi, y'a plus d'freins.
On enfreint tous les lois, juges procureurs, même les avocats,
C'est pas qu'des voyous incarcérés, y'a même des hommes d'état.
Ils ont niqué mon bled, rien à foutre de leurs règles,
Tout comme leurs filles qui s'font foutre même en période de règles.
Après avoir arbitrairement fixé les règles du jeu,
Comme dit l'poto kery james, soit tu marche ou c'est l'enjeu.
Ils t'envoient à l'ombre pour réfléchir si tu chies neuf.
L'état c'est la plus grosse carotte, tu sais c'est tout bénef'.
Taxe la moitié du salaire misérable de nos parents,
Pourtant les aloc' ont du mal à prendre congé une fois par an.
J'viens des blocs là où les darons paient pour où aller.
Ça c'est le rap des familles nombreuses, des mères au foyer.
Pourquoi ils peuvent pas comprendre ?
Ils ont la mentalité du bled.
Leur mode de vie est différent du nôtre, c'est pas d'leur faute.
Moi j'suis propre, j'ai un minimum d'éducation.
Mon point d'repère : l'islam, un bon garçon qui a grandit sans son père.
Mon p'tit frère et moi, on a prit l'avion pour v'nir dans c'pays,
Pour nos études mais l'système à fait d'nous, des soldats sans treillis.
Le bonheur à ses étages comme la rime.
C'est hallucinant.
Comme quand t'attends une réponse d'un boss ou brave alors qu'c'est allô c'est moi.
Sinon on a les pieds bloqués dans la merde, comme dans du ciment.
Ceux qui parviennent à s'en sortir passent pour des gens fascinant.
Comme des dirigeants, avare et riches d'exigences.
Pour nos familles opprimées et accablées c'est désobligeant.
Alors ils snobent les familles nobles au rang social élevé,
Ils causent avec dédain, insultent enfant mal élevé.
Pendant qu'les riches tuent le temps, le temps tue les pauvres.
Chez moi on s'contente plus du comptoir, les p'tits ont l'appétit de rafle et de coffre, on risque.
Les keufs, déboulent, gyrophares, v n'r, chez moi on s'branche plus sur Sky, en prévention scanner.
J'ai des connaissances ils ne savent ni lire, ni écrire, y'a pas pire,
Mais j'vais t'dire, ils prennent des tunes quand t'es en train d'dormir.
C'n'est pas pour les vanter, c'qui n'est pas dit n'est pas su.
Je fais qu'raconter, la réalité, y'a rien d'inventé.
L'argent aveugle les jeunes, savent plus sur qui ils tirent,
Savent plus où ils en sont, où ils vont, ne leur parle pas d'avenir.
Et quand t'as pas mit de côté, juste pour kiffer être coté,
Les jeunes courent droit vers l'enfer, même avec un point d'coté,
Rien à faire, à part tomber dans l'vice des substances illicites.
Une fois les esprits rôdés, les bandes tombent en déficit.
Ça s'félicite tellement, qu'ça arrive vite aux oreilles d'indics,
Qui lui ne tard'ra pas à passer un coup d'fil, en informer les flics.
Des lops sont en poste là où tu réside, pour t'filer,
Jusqu'à ton prochain braco à la sortie ils te jettent le filet.
Alors c'est soit tu coopère, ou prend la fuite mais faut défourailler.
(Avec un putain d'révolver qui risque pas d's'enrailer.
Ton coeur bat tellement vite) qu'il peut lâcher à tout moment.
(Et quand, on t'tire dessus gros) t'oublies tout l'monde, et même ta maman.
Quand tu t'fais épingler, pas d'caresse ou tu t'fais étrangler.
A la BRP tu t'fait gonfler jusqu'à ronfler. Au poste, j'ai vu des photos prise en hauteur,
Qui dit qu'ton voisin n'est pas un RG, une famille d'inspecteurs.
On s'dispute le secteur, entre Rick Hunter, tout fous les psychopathes, t'a Hannibal lecteur.
Posé sur l'banc, t'a pas l'air d'un vendeur d'shit ni d'came,
Suspect d'être passé du vélo volant grosse caisse, bécane.
Comment s'passer d'se faire plaisir quand t'a du fric.
Ça attire les michtonneuses, une sorte de bite autant qu'les flics.
Yeah! L'oisiveté est mère de tous les vices.
Le vice t'achète, en t'rendant service, en t'donnant du shit, en te f'sant la bise.
Ça fait du bien d'flamber, n'importe quand tu peux t'faire plomber.
C'qui t'fait trembler t'as plein d'embrouilles en cours, en plus t'as pas d'plan B.
Certains sont discrets, d'autres se font r'marquer, c'la jouent durs.
Ce sont les même dont vont soumis des drogues dures. Bref, tu m'écoutes ?
Quand t'as les steurs sur tes côtes, qui t'mettent sur écoute,
Si c'est pas toi dans la cassette ils font en sorte qu'ça coïncide.
Aux assises, déballent toute ta vie, devant tes potes qui assistent.
Y'a des durs qui pleurent d'entendre leur vécu, à l'oral c'est triste.
Ton père dégoûté, ta mère n'en trouve plus l'sommeil la nuit.
Image à elle et l'fatiha pour l'parleur de nuit.
Parloirs sauvages, dédicacés à ceux et celles,
Qui vont casser la voix, comme Patrick Bruel,
Aux générations confondues des ruelles,
Bons ou mauvais, crapuleux même cruels.
Pour tous les Vitriaux, tombé à l'époque du blues,
Des racailles font les bom-bom, le sound-system foutait la caille.
Les jeunes s'forment du ghetto aux schtars,
Normal qu'ils pètent un câble, c'est cinq piges de promenade, de mitard.
Toujours en r'tard, t'as raté l'bippeur, tout l'monde à un portable.
La prison fait d'certains des cons, d'autres des gens respectables.
Une fois libérable re belote, dur de s'réinsérer.
A l'affût d'gros coups un gros somme, prémédité avec le SSEM.
On est encore à l'age de pierre, on ne peu plus civilisé.
C'est la guerre du feu version fringues et rasés.
Trop nerveux, mitho, michto, schizophrène.
Trop d'potos ont grandit à Fleury, vieillard freine.
Sous l'oeil de successeurs encore mangeur de gâteau BN.
T'as, à l'écrit des écoles, leurs prédécesseurs mener leur vie d'bohème.
Génération d'BM, braqueurs d'BM, t'es adapté aux rythmes de vie, 9.4 400bpm.
(Vitry) Une banlieue parmi tant d'autres.
Ici comme chez toi, la paresse gagne du terrain sur l'envie d'changer des nôtres.
On roule sans permis, nique le RMI, on shoot le coeur, t'as pas un rayon d'bonheur dans la zer-mi.
Disparaît, lâche pas l'survet' même quand c'est glacial,
Fait rien d'spécial, les p'tits s'réchauffent les orteils au centre commercial.
On fait l'fort pendant l'juste prix.
En fin d'journée s'remet d'sa soirée.
H 24 dehors sauf pour cause d'une diarrhée.
Le plus triste c'est qu'ça t'fait marrer.
Mais pour nos vieux, on vit comme des princes.
On rentre pour manger dormir, en gros faut à pinces.
Les jeunes s'fouttent d'leur santé, misent tout dans l'apparence chic, souffrent d'une chique.
Les rages de dent soulagées au sky, shit. Garé sur l'parking, monte le son dés qu'y'a les flics.
Ecoute du ragga-roots à l'ancienne, bouge du pranton deranit silk.
Epais tel un sandwich du dépôt, en manque de calcium, pour s'inscrire au gymnasium.
M'faire investire dans un Magnum, pour éduquer les mastocs, avec le mach toc.
Même les mutilés d'guerre nous plaignent et regrettent pas leur époque.
Constate, après la Gaule, la France, bientôt les states, j'accuse l'état, d'nous avoir mit dans c't'état.
(Un creuset de voyous, victimes du système, que dieu nous guide. Woy !)
Un creuset de voyous, victimes du syste me, que dieu nous guide. Woy nbsp!
Un creuset de voyous, victimes du syste me, que dieu nous guide. Woy nbsp!
Un creuset de voyous, victimes du syste me, que dieu nous guide. Woy nbsp!
A travers ma voix, tu marche dans ma rue,
C' que t' entends c' est c' que tu vois, lyrics tire s du marche crue.
a craint.
T' aimerais que j' te chante autr' chose, mais c' est toujours l' m me refrain.
Mon fre re 400 a l' heure, accrochestoi, y' a plus d' freins.
On enfreint tous les lois, juges procureurs, m me les avocats,
C' est pas qu' des voyous incarce re s, y' a m me des hommes d'e tat.
Ils ont nique mon bled, rien a foutre de leurs re gles,
Tout comme leurs filles qui s' font foutre m me en pe riode de re gles.
Apre s avoir arbitrairement fixe les re gles du jeu,
Comme dit l' poto kery james, soit tu marche ou c' est l' enjeu.
Ils t' envoient a l' ombre pour re fle chir si tu chies neuf.
L'e tat c' est la plus grosse carotte, tu sais c' est tout be nef'.
Taxe la moitie du salaire mise rable de nos parents,
Pourtant les aloc' ont du mal a prendre conge une fois par an.
J' viens des blocs la ou les darons paient pour ou aller.
a c' est le rap des familles nombreuses, des me res au foyer.
Pourquoi ils peuvent pas comprendre nbsp?
Ils ont la mentalite du bled.
Leur mode de vie est diffe rent du n tre, c' est pas d' leur faute.
Moi j' suis propre, j' ai un minimum d'e ducation.
Mon point d' repe re nbsp: l' islam, un bon gar on qui a grandit sans son pe re.
Mon p' tit fre re et moi, on a prit l' avion pour v' nir dans c' pays,
Pour nos e tudes mais l' syste me a fait d' nous, des soldats sans treillis.
Le bonheur a ses e tages comme la rime.
C' est hallucinant.
Comme quand t' attends une re ponse d' un boss ou brave alors qu' c' est all c' est moi.
Sinon on a les pieds bloque s dans la merde, comme dans du ciment.
Ceux qui parviennent a s' en sortir passent pour des gens fascinant.
Comme des dirigeants, avare et riches d' exigences.
Pour nos familles opprime es et accable es c' est de sobligeant.
Alors ils snobent les familles nobles au rang social e leve,
Ils causent avec de dain, insultent enfant mal e leve.
Pendant qu' les riches tuent le temps, le temps tue les pauvres.
Chez moi on s' contente plus du comptoir, les p' tits ont l' appe tit de rafle et de coffre, on risque.
Les keufs, de boulent, gyrophares, v n' r, chez moi on s' branche plus sur Sky, en pre vention scanner.
J' ai des connaissances ils ne savent ni lire, ni e crire, y' a pas pire,
Mais j' vais t' dire, ils prennent des tunes quand t' es en train d' dormir.
C' n' est pas pour les vanter, c' qui n' est pas dit n' est pas su.
Je fais qu' raconter, la re alite, y' a rien d' invente.
L' argent aveugle les jeunes, savent plus sur qui ils tirent,
Savent plus ou ils en sont, ou ils vont, ne leur parle pas d' avenir.
Et quand t' as pas mit de c te, juste pour kiffer tre cote,
Les jeunes courent droit vers l' enfer, m me avec un point d' cote,
Rien a faire, a part tomber dans l' vice des substances illicites.
Une fois les esprits r de s, les bandes tombent en de ficit.
a s' fe licite tellement, qu' a arrive vite aux oreilles d' indics,
Qui lui ne tard' ra pas a passer un coup d' fil, en informer les flics.
Des lops sont en poste la ou tu re side, pour t' filer,
Jusqu'a ton prochain braco a la sortie ils te jettent le filet.
Alors c' est soit tu coope re, ou prend la fuite mais faut de fourailler.
Avec un putain d' re volver qui risque pas d' s' enrailer.
Ton coeur bat tellement vite qu' il peut l cher a tout moment.
Et quand, on t' tire dessus gros t' oublies tout l' monde, et m me ta maman.
Quand tu t' fais e pingler, pas d' caresse ou tu t' fais e trangler.
A la BRP tu t' fait gonfler jusqu'a ronfler. Au poste, j' ai vu des photos prise en hauteur,
Qui dit qu' ton voisin n' est pas un RG, une famille d' inspecteurs.
On s' dispute le secteur, entre Rick Hunter, tout fous les psychopathes, t' a Hannibal lecteur.
Pose sur l' banc, t' a pas l' air d' un vendeur d' shit ni d' came,
Suspect d' tre passe du ve lo volant grosse caisse, be cane.
Comment s' passer d' se faire plaisir quand t' a du fric.
a attire les michtonneuses, une sorte de bite autant qu' les flics.
Yeah! L' oisivete est me re de tous les vices.
Le vice t' ache te, en t' rendant service, en t' donnant du shit, en te f' sant la bise.
a fait du bien d' flamber, n' importe quand tu peux t' faire plomber.
C' qui t' fait trembler t' as plein d' embrouilles en cours, en plus t' as pas d' plan B.
Certains sont discrets, d' autres se font r' marquer, c' la jouent durs.
Ce sont les m me dont vont soumis des drogues dures. Bref, tu m'e coutes nbsp?
Quand t' as les steurs sur tes c tes, qui t' mettent sur e coute,
Si c' est pas toi dans la cassette ils font en sorte qu' a co ncide.
Aux assises, de ballent toute ta vie, devant tes potes qui assistent.
Y' a des durs qui pleurent d' entendre leur ve cu, a l' oral c' est triste.
Ton pe re de go te, ta me re n' en trouve plus l' sommeil la nuit.
Image a elle et l' fatiha pour l' parleur de nuit.
Parloirs sauvages, de dicace s a ceux et celles,
Qui vont casser la voix, comme Patrick Bruel,
Aux ge ne rations confondues des ruelles,
Bons ou mauvais, crapuleux m me cruels.
Pour tous les Vitriaux, tombe a l'e poque du blues,
Des racailles font les bombom, le soundsystem foutait la caille.
Les jeunes s' forment du ghetto aux schtars,
Normal qu' ils pe tent un c ble, c' est cinq piges de promenade, de mitard.
Toujours en r' tard, t' as rate l' bippeur, tout l' monde a un portable.
La prison fait d' certains des cons, d' autres des gens respectables.
Une fois libe rable re belote, dur de s' re inse rer.
A l' aff t d' gros coups un gros somme, pre me dite avec le SSEM.
On est encore a l' age de pierre, on ne peu plus civilise.
C' est la guerre du feu version fringues et rase s.
Trop nerveux, mitho, michto, schizophre ne.
Trop d' potos ont grandit a Fleury, vieillard freine.
Sous l' oeil de successeurs encore mangeur de g teau BN.
T' as, a l'e crit des e coles, leurs pre de cesseurs mener leur vie d' bohe me.
Ge ne ration d' BM, braqueurs d' BM, t' es adapte aux rythmes de vie, 9. 4 400bpm.
Vitry Une banlieue parmi tant d' autres.
Ici comme chez toi, la paresse gagne du terrain sur l' envie d' changer des n tres.
On roule sans permis, nique le RMI, on shoot le coeur, t' as pas un rayon d' bonheur dans la zermi.
Dispara t, l che pas l' survet' m me quand c' est glacial,
Fait rien d' spe cial, les p' tits s' re chauffent les orteils au centre commercial.
On fait l' fort pendant l' juste prix.
En fin d' journe e s' remet d' sa soire e.
H 24 dehors sauf pour cause d' une diarrhe e.
Le plus triste c' est qu' a t' fait marrer.
Mais pour nos vieux, on vit comme des princes.
On rentre pour manger dormir, en gros faut a pinces.
Les jeunes s' fouttent d' leur sante, misent tout dans l' apparence chic, souffrent d' une chique.
Les rages de dent soulage es au sky, shit. Gare sur l' parking, monte le son de s qu' y' a les flics.
Ecoute du raggaroots a l' ancienne, bouge du pranton deranit silk.
Epais tel un sandwich du de p t, en manque de calcium, pour s' inscrire au gymnasium.
M' faire investire dans un Magnum, pour e duquer les mastocs, avec le mach toc.
M me les mutile s d' guerre nous plaignent et regrettent pas leur e poque.
Constate, apre s la Gaule, la France, bient t les states, j' accuse l'e tat, d' nous avoir mit dans c' t'e tat.
Un creuset de voyous, victimes du syste me, que dieu nous guide. Woy nbsp!
Un creuset de voyous, victimes du systè me, que dieu nous guide. Woy nbsp!
Un creuset de voyous, victimes du systè me, que dieu nous guide. Woy nbsp!
Un creuset de voyous, victimes du systè me, que dieu nous guide. Woy nbsp!
A travers ma voix, tu marche dans ma rue,
C' que t' entends c' est c' que tu vois, lyrics tiré s du marche crue.
a craint.
T' aimerais que j' te chante autr' chose, mais c' est toujours l' m me refrain.
Mon frè re 400 à l' heure, accrochestoi, y' a plus d' freins.
On enfreint tous les lois, juges procureurs, m me les avocats,
C' est pas qu' des voyous incarcé ré s, y' a m me des hommes d'é tat.
Ils ont niqué mon bled, rien à foutre de leurs rè gles,
Tout comme leurs filles qui s' font foutre m me en pé riode de rè gles.
Aprè s avoir arbitrairement fixé les rè gles du jeu,
Comme dit l' poto kery james, soit tu marche ou c' est l' enjeu.
Ils t' envoient à l' ombre pour ré flé chir si tu chies neuf.
L'é tat c' est la plus grosse carotte, tu sais c' est tout bé nef'.
Taxe la moitié du salaire misé rable de nos parents,
Pourtant les aloc' ont du mal à prendre congé une fois par an.
J' viens des blocs là où les darons paient pour où aller.
a c' est le rap des familles nombreuses, des mè res au foyer.
Pourquoi ils peuvent pas comprendre nbsp?
Ils ont la mentalité du bled.
Leur mode de vie est diffé rent du n tre, c' est pas d' leur faute.
Moi j' suis propre, j' ai un minimum d'é ducation.
Mon point d' repè re nbsp: l' islam, un bon gar on qui a grandit sans son pè re.
Mon p' tit frè re et moi, on a prit l' avion pour v' nir dans c' pays,
Pour nos é tudes mais l' systè me à fait d' nous, des soldats sans treillis.
Le bonheur à ses é tages comme la rime.
C' est hallucinant.
Comme quand t' attends une ré ponse d' un boss ou brave alors qu' c' est all c' est moi.
Sinon on a les pieds bloqué s dans la merde, comme dans du ciment.
Ceux qui parviennent à s' en sortir passent pour des gens fascinant.
Comme des dirigeants, avare et riches d' exigences.
Pour nos familles opprimé es et accablé es c' est dé sobligeant.
Alors ils snobent les familles nobles au rang social é levé,
Ils causent avec dé dain, insultent enfant mal é levé.
Pendant qu' les riches tuent le temps, le temps tue les pauvres.
Chez moi on s' contente plus du comptoir, les p' tits ont l' appé tit de rafle et de coffre, on risque.
Les keufs, dé boulent, gyrophares, v n' r, chez moi on s' branche plus sur Sky, en pré vention scanner.
J' ai des connaissances ils ne savent ni lire, ni é crire, y' a pas pire,
Mais j' vais t' dire, ils prennent des tunes quand t' es en train d' dormir.
C' n' est pas pour les vanter, c' qui n' est pas dit n' est pas su.
Je fais qu' raconter, la ré alité, y' a rien d' inventé.
L' argent aveugle les jeunes, savent plus sur qui ils tirent,
Savent plus où ils en sont, où ils vont, ne leur parle pas d' avenir.
Et quand t' as pas mit de c té, juste pour kiffer tre coté,
Les jeunes courent droit vers l' enfer, m me avec un point d' coté,
Rien à faire, à part tomber dans l' vice des substances illicites.
Une fois les esprits r dé s, les bandes tombent en dé ficit.
a s' fé licite tellement, qu' a arrive vite aux oreilles d' indics,
Qui lui ne tard' ra pas à passer un coup d' fil, en informer les flics.
Des lops sont en poste là où tu ré side, pour t' filer,
Jusqu'à ton prochain braco à la sortie ils te jettent le filet.
Alors c' est soit tu coopè re, ou prend la fuite mais faut dé fourailler.
Avec un putain d' ré volver qui risque pas d' s' enrailer.
Ton coeur bat tellement vite qu' il peut l cher à tout moment.
Et quand, on t' tire dessus gros t' oublies tout l' monde, et m me ta maman.
Quand tu t' fais é pingler, pas d' caresse ou tu t' fais é trangler.
A la BRP tu t' fait gonfler jusqu'à ronfler. Au poste, j' ai vu des photos prise en hauteur,
Qui dit qu' ton voisin n' est pas un RG, une famille d' inspecteurs.
On s' dispute le secteur, entre Rick Hunter, tout fous les psychopathes, t' a Hannibal lecteur.
Posé sur l' banc, t' a pas l' air d' un vendeur d' shit ni d' came,
Suspect d' tre passé du vé lo volant grosse caisse, bé cane.
Comment s' passer d' se faire plaisir quand t' a du fric.
a attire les michtonneuses, une sorte de bite autant qu' les flics.
Yeah! L' oisiveté est mè re de tous les vices.
Le vice t' achè te, en t' rendant service, en t' donnant du shit, en te f' sant la bise.
a fait du bien d' flamber, n' importe quand tu peux t' faire plomber.
C' qui t' fait trembler t' as plein d' embrouilles en cours, en plus t' as pas d' plan B.
Certains sont discrets, d' autres se font r' marquer, c' la jouent durs.
Ce sont les m me dont vont soumis des drogues dures. Bref, tu m'é coutes nbsp?
Quand t' as les steurs sur tes c tes, qui t' mettent sur é coute,
Si c' est pas toi dans la cassette ils font en sorte qu' a co ncide.
Aux assises, dé ballent toute ta vie, devant tes potes qui assistent.
Y' a des durs qui pleurent d' entendre leur vé cu, à l' oral c' est triste.
Ton pè re dé go té, ta mè re n' en trouve plus l' sommeil la nuit.
Image à elle et l' fatiha pour l' parleur de nuit.
Parloirs sauvages, dé dicacé s à ceux et celles,
Qui vont casser la voix, comme Patrick Bruel,
Aux gé né rations confondues des ruelles,
Bons ou mauvais, crapuleux m me cruels.
Pour tous les Vitriaux, tombé à l'é poque du blues,
Des racailles font les bombom, le soundsystem foutait la caille.
Les jeunes s' forment du ghetto aux schtars,
Normal qu' ils pè tent un c ble, c' est cinq piges de promenade, de mitard.
Toujours en r' tard, t' as raté l' bippeur, tout l' monde à un portable.
La prison fait d' certains des cons, d' autres des gens respectables.
Une fois libé rable re belote, dur de s' ré insé rer.
A l' aff t d' gros coups un gros somme, pré mé dité avec le SSEM.
On est encore à l' age de pierre, on ne peu plus civilisé.
C' est la guerre du feu version fringues et rasé s.
Trop nerveux, mitho, michto, schizophrè ne.
Trop d' potos ont grandit à Fleury, vieillard freine.
Sous l' oeil de successeurs encore mangeur de g teau BN.
T' as, à l'é crit des é coles, leurs pré dé cesseurs mener leur vie d' bohè me.
Gé né ration d' BM, braqueurs d' BM, t' es adapté aux rythmes de vie, 9. 4 400bpm.
Vitry Une banlieue parmi tant d' autres.
Ici comme chez toi, la paresse gagne du terrain sur l' envie d' changer des n tres.
On roule sans permis, nique le RMI, on shoot le coeur, t' as pas un rayon d' bonheur dans la zermi.
Dispara t, l che pas l' survet' m me quand c' est glacial,
Fait rien d' spé cial, les p' tits s' ré chauffent les orteils au centre commercial.
On fait l' fort pendant l' juste prix.
En fin d' journé e s' remet d' sa soiré e.
H 24 dehors sauf pour cause d' une diarrhé e.
Le plus triste c' est qu' a t' fait marrer.
Mais pour nos vieux, on vit comme des princes.
On rentre pour manger dormir, en gros faut à pinces.
Les jeunes s' fouttent d' leur santé, misent tout dans l' apparence chic, souffrent d' une chique.
Les rages de dent soulagé es au sky, shit. Garé sur l' parking, monte le son dé s qu' y' a les flics.
Ecoute du raggaroots à l' ancienne, bouge du pranton deranit silk.
Epais tel un sandwich du dé p t, en manque de calcium, pour s' inscrire au gymnasium.
M' faire investire dans un Magnum, pour é duquer les mastocs, avec le mach toc.
M me les mutilé s d' guerre nous plaignent et regrettent pas leur é poque.
Constate, aprè s la Gaule, la France, bient t les states, j' accuse l'é tat, d' nous avoir mit dans c' t'é tat.
Un creuset de voyous, victimes du systè me, que dieu nous guide. Woy nbsp!
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