Les Vieux

Song Les Vieux
Artist Jacques Brel
Album 15 Ans D'Amour

Lyrics

作曲 : Jacques Brel & Jacques Brel & Gérard Jouannest & Jean Corti
Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux
Même riches ils sont pauvres, ils n'ont plus d'illusions et n'ont qu'un cœur pour deux
Chez eux ça sent le thym, le propre, la lavande et le verbe d'antan
Que l'on vive à Paris on vit tous en province quand on vit trop longtemps
Est-ce d'avoir trop ri que leur voix se lézarde quand ils parlent d'hier
Et d'avoir trop pleuré que des larmes encore leur perlent aux paupières
Et s'ils tremblent un peu est-ce de voir vieillir la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui dit: „Je t'attends“
Les vieux ne rêvent plus, leurs livres s'ensommeillent, leurs pianos sont fermés
Le petit chat est mort, le muscat du dimanche ne les fait plus chanter
Les vieux ne bougent plus leurs gestes ont trop de rides leur monde est trop petit
Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit
Et s'ils sortent encore bras dessus bras dessous tout habillés de raide
C'est pour suivre au soleil l'enterrement d'un plus vieux, l'enterrement d'une plus laide
Et le temps d'un sanglot, oublier toute une heure la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, et puis qui les attend
Les vieux ne meurent pas, ils s'endorment un jour et dorment trop longtemps
Ils se tiennent par la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant
Et l'autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère
Cela n'importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer
Vous le verrez peut-être, vous la verrez parfois en pluie et en chagrin
Traverser le présent en s'excusant déjà de n'être pas plus loin
Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui leur dit: „Je t'attends“
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend

Pinyin

zuò qǔ : Jacques Brel Jacques Brel Gé rard Jouannest Jean Corti
Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux
M me riches ils sont pauvres, ils n' ont plus d' illusions et n' ont qu' un c ur pour deux
Chez eux a sent le thym, le propre, la lavande et le verbe d' antan
Que l' on vive à Paris on vit tous en province quand on vit trop longtemps
Estce d' avoir trop ri que leur voix se lé zarde quand ils parlent d' hier
Et d' avoir trop pleuré que des larmes encore leur perlent aux paupiè res
Et s' ils tremblent un peu estce de voir vieillir la pendule d' argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui dit: Je t' attends"
Les vieux ne r vent plus, leurs livres s' ensommeillent, leurs pianos sont fermé s
Le petit chat est mort, le muscat du dimanche ne les fait plus chanter
Les vieux ne bougent plus leurs gestes ont trop de rides leur monde est trop petit
Du lit à la fen tre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit
Et s' ils sortent encore bras dessus bras dessous tout habillé s de raide
C' est pour suivre au soleil l' enterrement d' un plus vieux, l' enterrement d' une plus laide
Et le temps d' un sanglot, oublier toute une heure la pendule d' argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, et puis qui les attend
Les vieux ne meurent pas, ils s' endorment un jour et dorment trop longtemps
Ils se tiennent par la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant
Et l' autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sé vè re
Cela n' importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer
Vous le verrez peut tre, vous la verrez parfois en pluie et en chagrin
Traverser le pré sent en s' excusant dé jà de n' tre pas plus loin
Et fuir devant vous une derniè re fois la pendule d' argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui leur dit: Je t' attends"
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend