Song | Où sont les roses? |
Artist | IAM |
Album | Ombre est Lumière (Réédition 2014) |
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作词 : Akhénaton | |
作曲 : Akhénaton | |
Où sont les roses, que je ne vois plus dans le jardin ? | |
Où sont ces roses, que j'aimais tant accrocher à ma poche ? | |
Quelle est la cause ? Serais-je aveugle ou bien le destin les figea, closes ? | |
Où sont les roses ? Où sont les roses... | |
Sur les hauteurs du Golfe de Naples, mon olivier a poussé | |
Dominant l'azur, élevé entier dans la fierté | |
Des origines latines, où tu sens chaque mètre | |
Que le danger guette derrière le linge pendu aux fenêtres | |
Mais un jour gris, l'orage déchaînant les éléments | |
Le bel arbre fut arraché, emporté par le vent | |
Humilié, les branches affaiblies | |
Mussolini et la misère avaient trop pressé les fruits | |
À dix ans mon grand-père embarqua sur un chalutier | |
Son père est mort à Brooklyn, qu'aurais-tu fais à sa place ? | |
Huit ans après, la frontière est traversée sans regrets | |
Il peut encore se regarder dans une glace | |
Les débuts furent durs, sous les critiques des gens, tête baissée | |
Regards fuyants, comme des chiens dressés | |
À cette date il me relate la terre ingrate | |
Ou la sale habitude de lapider ceux qui étaient mats | |
Avec rage, à la force des bras, grâce à la persévérance | |
Ils ont bâti leur paradis en Provence | |
Comme germe dans mon âme cette prose | |
Dans les jardins, fleurirent les roses | |
Tu glousses, mec là-bas les gamins te détroussent | |
Ils te font sourire de profil avec l'ongle du pouce | |
Ceux qui moussent tôt ou tard sont sur la touche | |
Coulés dans du béton, les testicules dans la bouche | |
Je comprends ceux qui ont fui la pauvreté | |
Que ces gens n'étaient pas dépourvus de qualités | |
Je m'amuse en relisant les messages typiques | |
Que mon grand père m'écrivait à grand-peine en français phonétique | |
C'est cette volonté de faire que j'admire | |
C'est une rose aux pétales de soie et de cire | |
J'aimais courir, me distraire dans l'allée | |
Emballé, à grandes enjambées, la pente dévalée | |
Que c'était doux de faire la sieste au frais dans le canapé | |
Les mains imprégnées d'odeur de basilic et de poisson grillé | |
Pendant que le soleil frappait sur les murs blancs | |
Jusqu'au moment des croassements, vers le couchant | |
L'Italie fournit vingt millions d'immigrés dans le monde, | |
Certains crièrent "Immonde ! Cette vermine abonde !" | |
Au mois en ce temps, les fleurs étaient écloses | |
Maintenant, où sont les roses, où sont les roses ? | |
J'ai beau chercher partout mais je ne les vois plus | |
Ont-elles disparu ? Se sont-elles vendues ? | |
Ont-elles gravé dans leurs racines, les douloureuses plaies | |
Des pogroms où par dizaines furent tuées | |
L'histoire se répète dans l'infamie de l'époque | |
Les chasseurs sont les anciens chassés, ceci m'évoque | |
La sale mentalité des italiens qui ont tout oublié | |
"Se la jouer" plus autochtone que les vrais | |
On peut aimer, un pays où l'on immigre | |
Mais la CNI ne change pas tes origines | |
Sauf, pour les traîtres qui ont arrosés l’État Civil | |
Afin d'ôter la lettre à la fin de leur nom de famille | |
Concédons aussi que nous sommes mal placés | |
Pour donner des leçons, des solutions sur l'insécurité | |
Qui faisait les braquages ? Qui agressait ? Qui rackettait ? | |
Qui vendait la drogue ? Qui violait ? Répondez | |
Cette hypocrisie se lit dans l'avenir de vos fils | |
Vous étiez voyous, eux finissent dans la police | |
Parfait exemple social | |
Preuve que la personnalité n'est pas propre au facteur racial | |
Changement de décor, dans l'Italie du Nord | |
La Ligue Lombarde vocifère de plus en plus fort | |
Profitant des ouï-dires, clame que les enfants volent | |
Parce-qu'ils viennent du Sud, leur refuse l'entrée des écoles | |
Chaque syllabe désagréable fait de nous des coupables | |
Ils nous appellent sales arabes | |
Alors dites-moi, quoi ? Comment bascule-t-on dans le racisme ? | |
Quand, dans un pays, il y a déjà un schisme | |
Et c'est pourquoi tes réactions sont si minables | |
Et que ton vote sur tout les plans est déplorable | |
Car la flamme est l'ennemie du règne végétal | |
La rose est une fleur ne sera jamais animale | |
Notre culture est méditerranéenne | |
Mais je rappelle pour les crétins que celle du Maghreb est la même | |
Je ne vois pas, la raison de gonfler les rangs | |
D'un mouvement qui nous classe comme étant des sous-Blancs | |
Assieds-toi à ma table, découvre ta culture | |
Nettoie le jardin et vide l'ordure | |
Tes enfants ne pourront plus jamais dire telle chose | |
Où sont les roses ? Où sont les roses ? | |
人声 : IAM |
zuo ci : Akhe naton | |
zuo qu : Akhe naton | |
Ou sont les roses, que je ne vois plus dans le jardin ? | |
Ou sont ces roses, que j' aimais tant accrocher a ma poche ? | |
Quelle est la cause ? Seraisje aveugle ou bien le destin les figea, closes ? | |
Ou sont les roses ? Ou sont les roses... | |
Sur les hauteurs du Golfe de Naples, mon olivier a pousse | |
Dominant l' azur, e leve entier dans la fierte | |
Des origines latines, ou tu sens chaque me tre | |
Que le danger guette derrie re le linge pendu aux fen tres | |
Mais un jour gris, l' orage de cha nant les e le ments | |
Le bel arbre fut arrache, emporte par le vent | |
Humilie, les branches affaiblies | |
Mussolini et la mise re avaient trop presse les fruits | |
À dix ans mon grandpe re embarqua sur un chalutier | |
Son pe re est mort a Brooklyn, qu' auraistu fais a sa place ? | |
Huit ans apre s, la frontie re est traverse e sans regrets | |
Il peut encore se regarder dans une glace | |
Les de buts furent durs, sous les critiques des gens, t te baisse e | |
Regards fuyants, comme des chiens dresse s | |
À cette date il me relate la terre ingrate | |
Ou la sale habitude de lapider ceux qui e taient mats | |
Avec rage, a la force des bras, gr ce a la perse ve rance | |
Ils ont b ti leur paradis en Provence | |
Comme germe dans mon me cette prose | |
Dans les jardins, fleurirent les roses | |
Tu glousses, mec la bas les gamins te de troussent | |
Ils te font sourire de profil avec l' ongle du pouce | |
Ceux qui moussent t t ou tard sont sur la touche | |
Coule s dans du be ton, les testicules dans la bouche | |
Je comprends ceux qui ont fui la pauvrete | |
Que ces gens n'e taient pas de pourvus de qualite s | |
Je m' amuse en relisant les messages typiques | |
Que mon grand pe re m'e crivait a grandpeine en fran ais phone tique | |
C' est cette volonte de faire que j' admire | |
C' est une rose aux pe tales de soie et de cire | |
J' aimais courir, me distraire dans l' alle e | |
Emballe, a grandes enjambe es, la pente de vale e | |
Que c'e tait doux de faire la sieste au frais dans le canape | |
Les mains impre gne es d' odeur de basilic et de poisson grille | |
Pendant que le soleil frappait sur les murs blancs | |
Jusqu' au moment des croassements, vers le couchant | |
L' Italie fournit vingt millions d' immigre s dans le monde, | |
Certains crie rent " Immonde ! Cette vermine abonde !" | |
Au mois en ce temps, les fleurs e taient e closes | |
Maintenant, ou sont les roses, ou sont les roses ? | |
J' ai beau chercher partout mais je ne les vois plus | |
Ontelles disparu ? Se sontelles vendues ? | |
Ontelles grave dans leurs racines, les douloureuses plaies | |
Des pogroms ou par dizaines furent tue es | |
L' histoire se re pe te dans l' infamie de l'e poque | |
Les chasseurs sont les anciens chasse s, ceci m'e voque | |
La sale mentalite des italiens qui ont tout oublie | |
" Se la jouer" plus autochtone que les vrais | |
On peut aimer, un pays ou l' on immigre | |
Mais la CNI ne change pas tes origines | |
Sauf, pour les tra tres qui ont arrose s l'É tat Civil | |
Afin d' ter la lettre a la fin de leur nom de famille | |
Conce dons aussi que nous sommes mal place s | |
Pour donner des le ons, des solutions sur l' inse curite | |
Qui faisait les braquages ? Qui agressait ? Qui rackettait ? | |
Qui vendait la drogue ? Qui violait ? Re pondez | |
Cette hypocrisie se lit dans l' avenir de vos fils | |
Vous e tiez voyous, eux finissent dans la police | |
Parfait exemple social | |
Preuve que la personnalite n' est pas propre au facteur racial | |
Changement de de cor, dans l' Italie du Nord | |
La Ligue Lombarde vocife re de plus en plus fort | |
Profitant des ou dires, clame que les enfants volent | |
Parcequ' ils viennent du Sud, leur refuse l' entre e des e coles | |
Chaque syllabe de sagre able fait de nous des coupables | |
Ils nous appellent sales arabes | |
Alors ditesmoi, quoi ? Comment basculeton dans le racisme ? | |
Quand, dans un pays, il y a de ja un schisme | |
Et c' est pourquoi tes re actions sont si minables | |
Et que ton vote sur tout les plans est de plorable | |
Car la flamme est l' ennemie du re gne ve ge tal | |
La rose est une fleur ne sera jamais animale | |
Notre culture est me diterrane enne | |
Mais je rappelle pour les cre tins que celle du Maghreb est la m me | |
Je ne vois pas, la raison de gonfler les rangs | |
D' un mouvement qui nous classe comme e tant des sousBlancs | |
Assiedstoi a ma table, de couvre ta culture | |
Nettoie le jardin et vide l' ordure | |
Tes enfants ne pourront plus jamais dire telle chose | |
Ou sont les roses ? Ou sont les roses ? | |
ren sheng : IAM |
zuò cí : Akhé naton | |
zuò qǔ : Akhé naton | |
Où sont les roses, que je ne vois plus dans le jardin ? | |
Où sont ces roses, que j' aimais tant accrocher à ma poche ? | |
Quelle est la cause ? Seraisje aveugle ou bien le destin les figea, closes ? | |
Où sont les roses ? Où sont les roses... | |
Sur les hauteurs du Golfe de Naples, mon olivier a poussé | |
Dominant l' azur, é levé entier dans la fierté | |
Des origines latines, où tu sens chaque mè tre | |
Que le danger guette derriè re le linge pendu aux fen tres | |
Mais un jour gris, l' orage dé cha nant les é lé ments | |
Le bel arbre fut arraché, emporté par le vent | |
Humilié, les branches affaiblies | |
Mussolini et la misè re avaient trop pressé les fruits | |
À dix ans mon grandpè re embarqua sur un chalutier | |
Son pè re est mort à Brooklyn, qu' auraistu fais à sa place ? | |
Huit ans aprè s, la frontiè re est traversé e sans regrets | |
Il peut encore se regarder dans une glace | |
Les dé buts furent durs, sous les critiques des gens, t te baissé e | |
Regards fuyants, comme des chiens dressé s | |
À cette date il me relate la terre ingrate | |
Ou la sale habitude de lapider ceux qui é taient mats | |
Avec rage, à la force des bras, gr ce à la persé vé rance | |
Ils ont b ti leur paradis en Provence | |
Comme germe dans mon me cette prose | |
Dans les jardins, fleurirent les roses | |
Tu glousses, mec là bas les gamins te dé troussent | |
Ils te font sourire de profil avec l' ongle du pouce | |
Ceux qui moussent t t ou tard sont sur la touche | |
Coulé s dans du bé ton, les testicules dans la bouche | |
Je comprends ceux qui ont fui la pauvreté | |
Que ces gens n'é taient pas dé pourvus de qualité s | |
Je m' amuse en relisant les messages typiques | |
Que mon grand pè re m'é crivait à grandpeine en fran ais phoné tique | |
C' est cette volonté de faire que j' admire | |
C' est une rose aux pé tales de soie et de cire | |
J' aimais courir, me distraire dans l' allé e | |
Emballé, à grandes enjambé es, la pente dé valé e | |
Que c'é tait doux de faire la sieste au frais dans le canapé | |
Les mains impré gné es d' odeur de basilic et de poisson grillé | |
Pendant que le soleil frappait sur les murs blancs | |
Jusqu' au moment des croassements, vers le couchant | |
L' Italie fournit vingt millions d' immigré s dans le monde, | |
Certains criè rent " Immonde ! Cette vermine abonde !" | |
Au mois en ce temps, les fleurs é taient é closes | |
Maintenant, où sont les roses, où sont les roses ? | |
J' ai beau chercher partout mais je ne les vois plus | |
Ontelles disparu ? Se sontelles vendues ? | |
Ontelles gravé dans leurs racines, les douloureuses plaies | |
Des pogroms où par dizaines furent tué es | |
L' histoire se ré pè te dans l' infamie de l'é poque | |
Les chasseurs sont les anciens chassé s, ceci m'é voque | |
La sale mentalité des italiens qui ont tout oublié | |
" Se la jouer" plus autochtone que les vrais | |
On peut aimer, un pays où l' on immigre | |
Mais la CNI ne change pas tes origines | |
Sauf, pour les tra tres qui ont arrosé s l'É tat Civil | |
Afin d' ter la lettre à la fin de leur nom de famille | |
Concé dons aussi que nous sommes mal placé s | |
Pour donner des le ons, des solutions sur l' insé curité | |
Qui faisait les braquages ? Qui agressait ? Qui rackettait ? | |
Qui vendait la drogue ? Qui violait ? Ré pondez | |
Cette hypocrisie se lit dans l' avenir de vos fils | |
Vous é tiez voyous, eux finissent dans la police | |
Parfait exemple social | |
Preuve que la personnalité n' est pas propre au facteur racial | |
Changement de dé cor, dans l' Italie du Nord | |
La Ligue Lombarde vocifè re de plus en plus fort | |
Profitant des ou dires, clame que les enfants volent | |
Parcequ' ils viennent du Sud, leur refuse l' entré e des é coles | |
Chaque syllabe dé sagré able fait de nous des coupables | |
Ils nous appellent sales arabes | |
Alors ditesmoi, quoi ? Comment basculeton dans le racisme ? | |
Quand, dans un pays, il y a dé jà un schisme | |
Et c' est pourquoi tes ré actions sont si minables | |
Et que ton vote sur tout les plans est dé plorable | |
Car la flamme est l' ennemie du rè gne vé gé tal | |
La rose est une fleur ne sera jamais animale | |
Notre culture est mé diterrané enne | |
Mais je rappelle pour les cré tins que celle du Maghreb est la m me | |
Je ne vois pas, la raison de gonfler les rangs | |
D' un mouvement qui nous classe comme é tant des sousBlancs | |
Assiedstoi à ma table, dé couvre ta culture | |
Nettoie le jardin et vide l' ordure | |
Tes enfants ne pourront plus jamais dire telle chose | |
Où sont les roses ? Où sont les roses ? | |
rén shēng : IAM |