Song | Leila Et Les Chasseurs |
Artist | Francis Cabrel |
Album | Quelqu'Un De L'Intérieur |
作曲 : Cabrel | |
Leïla si tu savais les yeux qu'elle a | |
Quand elle voit s'approcher les chasseurs | |
Pas la peine de mentir, | |
Leïla sait ce que veut dire | |
Ce feu sous les paupières blanches | |
Qui fixe le dessous de ses hanches, | |
Ces mots humides de pluie | |
Qui meurent aussitôt dits, | |
Ces corps tendus immobiles, | |
Après les éclairs faciles. | |
Leïla, elle les connaît trop, | |
Faux nez et faux numéros, | |
Même parterre même morts, | |
et quand même les plus forts. | |
Leurs phrases pleines de détours, | |
Qui craignent la lumière du jour. | |
Ils cachent tous quelque chose, | |
Ils chassent tous quelque chose. | |
Leïla, si tu savais | |
Y'a ceux qui pleurent de joie | |
En ajoutant une croix, | |
Ceux qui l'aiment à tout jamais, | |
Et qui ont un avion juste après, | |
Ceux qui ont des barques sur la Seine, | |
"Trop loin pour que je t'y emmène", | |
Ceux qui ont de l'or plein les châteaux, | |
Ceux qui ont des ports plein de bateaux. | |
Ils parlent tellement fort, | |
Ils sont tellement nombreux, | |
Qu'un soir de fatigue elle s'endort | |
Contre la peau de l'un d'eux, | |
Pour peu qu'il soit d'une autre sorte, | |
Un peu moins menteur que les autres, | |
Elle aura le gris du matin | |
Et les fleurs du papier peint. | |
Leïla, si tu savais | |
Leïla n'y peut pas grand chose | |
Si elle a la fraîcheur des roses, | |
Elle est la cible de vos flèches, | |
Mais c'est pas vous qu'elle cherche, | |
Elle rêve d'un fragile, d'un fou | |
Qui l'embrasse au quinzième rendez-vous, | |
Qui tremble en lui prenant la main, | |
Et surtout qui ne dise rien. | |
Leïla, elle les connaît trop |
zuò qǔ : Cabrel | |
Le la si tu savais les yeux qu' elle a | |
Quand elle voit s' approcher les chasseurs | |
Pas la peine de mentir, | |
Le la sait ce que veut dire | |
Ce feu sous les paupiè res blanches | |
Qui fixe le dessous de ses hanches, | |
Ces mots humides de pluie | |
Qui meurent aussit t dits, | |
Ces corps tendus immobiles, | |
Aprè s les é clairs faciles. | |
Le la, elle les conna t trop, | |
Faux nez et faux numé ros, | |
M me parterre m me morts, | |
et quand m me les plus forts. | |
Leurs phrases pleines de dé tours, | |
Qui craignent la lumiè re du jour. | |
Ils cachent tous quelque chose, | |
Ils chassent tous quelque chose. | |
Le la, si tu savais | |
Y' a ceux qui pleurent de joie | |
En ajoutant une croix, | |
Ceux qui l' aiment à tout jamais, | |
Et qui ont un avion juste aprè s, | |
Ceux qui ont des barques sur la Seine, | |
" Trop loin pour que je t' y emmè ne", | |
Ceux qui ont de l' or plein les ch teaux, | |
Ceux qui ont des ports plein de bateaux. | |
Ils parlent tellement fort, | |
Ils sont tellement nombreux, | |
Qu' un soir de fatigue elle s' endort | |
Contre la peau de l' un d' eux, | |
Pour peu qu' il soit d' une autre sorte, | |
Un peu moins menteur que les autres, | |
Elle aura le gris du matin | |
Et les fleurs du papier peint. | |
Le la, si tu savais | |
Le la n' y peut pas grand chose | |
Si elle a la fra cheur des roses, | |
Elle est la cible de vos flè ches, | |
Mais c' est pas vous qu' elle cherche, | |
Elle r ve d' un fragile, d' un fou | |
Qui l' embrasse au quinziè me rendezvous, | |
Qui tremble en lui prenant la main, | |
Et surtout qui ne dise rien. | |
Le la, elle les conna t trop |