Song | Un Type Bien |
Artist | Manau |
Album | Fest Noz De Paname |
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作曲 : Meliz, Soubiron, Tricoche | |
Le tout dernier bouton de ma chemise vient d'être mis | |
Par dessus les galons, bien sûr, il n'y a pas de plis | |
Dernier geste, dernier regard devant la glace | |
Je vérifie que tout est impeccable qu'il n'y a pas de traces | |
Je me retourne, sûr, prends mon képi dans les mains | |
J'ai bouclé ma ceinture et je sors de la salle de bain | |
Ma femme est là, belle, allongée sur le lit | |
Je traverse la chambre et je fais tout pour ne pas faire de bruit | |
Mon gamin m'attend tranquillement derrière la porte | |
Je le prends dans mes bras jusqu'à mes épaules, je le porte | |
Et puis ma fille arrive et me sourit | |
Il est encore très tôt, je les embrasse, les raccompagne au lit | |
Je viens de sortir discrètement de la maison | |
Aujourd'hui il fait chaud, je sens vraiment que le soleil tape à fond | |
C'est d'saison déjà le sergent Kent m'attend | |
Tous près de la jeep, je dois partir maintenant | |
REFRAIN | |
Je suis sûr d'être un type bien | |
Un véritable puritain, un patriote américain | |
L'État a fait de moi un homme, pas un pantin | |
On m'a seulement appris à faire le bien | |
Direction la caserne, accablé par la chaleur | |
Et mon visage est terne, je sens que mes mains tremblent de peur | |
Je pense à tout ça, à cette situation | |
A tout ce que je ne comprends pas, ma conscience a quelques questions | |
Hé, fini de penser de réfléchir, de cogiter | |
Un vrai lieutenant de l'armée n'a pas le droit de s'égarer | |
Je viens d'arriver, cours au rapport plein de sueur | |
Je pète un garde-à-vous correct devant la montée des couleurs | |
Je dis bonjours aux potes, quelques vannes, on se provoque | |
Salutations, comme il se doit aux grades des autres pilotes | |
On est réuni autour de généraux | |
Les ordres sont précis et le secret est au top niveau | |
Quelques heures après on signe la fin de la réunion | |
Et maintenant, je sais vraiment quel est mon ordre de mission | |
On m'a parlé d'patrie, de fierté, de mon sol | |
D'un bon devoir accompli, et cet avion décolle | |
REFRAIN | |
Et dans cet avion pour le moment, là tout va bien | |
Il n'y a pas de tension, notre objectif est encore loin | |
Chacun est placé correctement, prêt à son poste | |
Même les ingénieurs ne pensent pas qu'il y aura riposte | |
Les tout derniers réglages, dernières vérifications | |
Au dessus des nuages, même l'Enfer n'a pas de maison | |
Tout le monde est concentré et le silence est appliqué | |
Et au dessus de moi, le voyant rouge vient de s'allumer | |
Un peu de panique dans l'air, de l'électricité | |
Les regards se croisent quelques secondes pour se rapprocher | |
L'objectif est tout près et la peur m'envahit | |
Au fond de moi, je sais bien sûr ce qu'il va se passer ici | |
Je pense à ma femme, à ma famille dans cette cabine | |
Et je revois comme ce matin le sourire de ma gamine | |
La lumière verte, j'appuie sur le bouton, voilà | |
Je viens de jeter une bombe sur Hiroshima | |
On est sur d'être des types bien | |
Des véritables puritains, des patriotes européens | |
L'État a fait de nous des hommes, pas des pantins | |
Pourtant en Tchétchénie, on ne fait rien |
zuo qu : Meliz, Soubiron, Tricoche | |
Le tout dernier bouton de ma chemise vient d' tre mis | |
Par dessus les galons, bien s r, il n' y a pas de plis | |
Dernier geste, dernier regard devant la glace | |
Je ve rifie que tout est impeccable qu' il n' y a pas de traces | |
Je me retourne, s r, prends mon ke pi dans les mains | |
J' ai boucle ma ceinture et je sors de la salle de bain | |
Ma femme est la, belle, allonge e sur le lit | |
Je traverse la chambre et je fais tout pour ne pas faire de bruit | |
Mon gamin m' attend tranquillement derrie re la porte | |
Je le prends dans mes bras jusqu'a mes e paules, je le porte | |
Et puis ma fille arrive et me sourit | |
Il est encore tre s t t, je les embrasse, les raccompagne au lit | |
Je viens de sortir discre tement de la maison | |
Aujourd' hui il fait chaud, je sens vraiment que le soleil tape a fond | |
C' est d' saison de ja le sergent Kent m' attend | |
Tous pre s de la jeep, je dois partir maintenant | |
REFRAIN | |
Je suis s r d' tre un type bien | |
Un ve ritable puritain, un patriote ame ricain | |
L'É tat a fait de moi un homme, pas un pantin | |
On m' a seulement appris a faire le bien | |
Direction la caserne, accable par la chaleur | |
Et mon visage est terne, je sens que mes mains tremblent de peur | |
Je pense a tout a, a cette situation | |
A tout ce que je ne comprends pas, ma conscience a quelques questions | |
He, fini de penser de re fle chir, de cogiter | |
Un vrai lieutenant de l' arme e n' a pas le droit de s'e garer | |
Je viens d' arriver, cours au rapport plein de sueur | |
Je pe te un gardea vous correct devant la monte e des couleurs | |
Je dis bonjours aux potes, quelques vannes, on se provoque | |
Salutations, comme il se doit aux grades des autres pilotes | |
On est re uni autour de ge ne raux | |
Les ordres sont pre cis et le secret est au top niveau | |
Quelques heures apre s on signe la fin de la re union | |
Et maintenant, je sais vraiment quel est mon ordre de mission | |
On m' a parle d' patrie, de fierte, de mon sol | |
D' un bon devoir accompli, et cet avion de colle | |
REFRAIN | |
Et dans cet avion pour le moment, la tout va bien | |
Il n' y a pas de tension, notre objectif est encore loin | |
Chacun est place correctement, pr t a son poste | |
M me les inge nieurs ne pensent pas qu' il y aura riposte | |
Les tout derniers re glages, dernie res ve rifications | |
Au dessus des nuages, m me l' Enfer n' a pas de maison | |
Tout le monde est concentre et le silence est applique | |
Et au dessus de moi, le voyant rouge vient de s' allumer | |
Un peu de panique dans l' air, de l'e lectricite | |
Les regards se croisent quelques secondes pour se rapprocher | |
L' objectif est tout pre s et la peur m' envahit | |
Au fond de moi, je sais bien s r ce qu' il va se passer ici | |
Je pense a ma femme, a ma famille dans cette cabine | |
Et je revois comme ce matin le sourire de ma gamine | |
La lumie re verte, j' appuie sur le bouton, voila | |
Je viens de jeter une bombe sur Hiroshima | |
On est sur d' tre des types bien | |
Des ve ritables puritains, des patriotes europe ens | |
L'É tat a fait de nous des hommes, pas des pantins | |
Pourtant en Tche tche nie, on ne fait rien |
zuò qǔ : Meliz, Soubiron, Tricoche | |
Le tout dernier bouton de ma chemise vient d' tre mis | |
Par dessus les galons, bien s r, il n' y a pas de plis | |
Dernier geste, dernier regard devant la glace | |
Je vé rifie que tout est impeccable qu' il n' y a pas de traces | |
Je me retourne, s r, prends mon ké pi dans les mains | |
J' ai bouclé ma ceinture et je sors de la salle de bain | |
Ma femme est là, belle, allongé e sur le lit | |
Je traverse la chambre et je fais tout pour ne pas faire de bruit | |
Mon gamin m' attend tranquillement derriè re la porte | |
Je le prends dans mes bras jusqu'à mes é paules, je le porte | |
Et puis ma fille arrive et me sourit | |
Il est encore trè s t t, je les embrasse, les raccompagne au lit | |
Je viens de sortir discrè tement de la maison | |
Aujourd' hui il fait chaud, je sens vraiment que le soleil tape à fond | |
C' est d' saison dé jà le sergent Kent m' attend | |
Tous prè s de la jeep, je dois partir maintenant | |
REFRAIN | |
Je suis s r d' tre un type bien | |
Un vé ritable puritain, un patriote amé ricain | |
L'É tat a fait de moi un homme, pas un pantin | |
On m' a seulement appris à faire le bien | |
Direction la caserne, accablé par la chaleur | |
Et mon visage est terne, je sens que mes mains tremblent de peur | |
Je pense à tout a, à cette situation | |
A tout ce que je ne comprends pas, ma conscience a quelques questions | |
Hé, fini de penser de ré flé chir, de cogiter | |
Un vrai lieutenant de l' armé e n' a pas le droit de s'é garer | |
Je viens d' arriver, cours au rapport plein de sueur | |
Je pè te un gardeà vous correct devant la monté e des couleurs | |
Je dis bonjours aux potes, quelques vannes, on se provoque | |
Salutations, comme il se doit aux grades des autres pilotes | |
On est ré uni autour de gé né raux | |
Les ordres sont pré cis et le secret est au top niveau | |
Quelques heures aprè s on signe la fin de la ré union | |
Et maintenant, je sais vraiment quel est mon ordre de mission | |
On m' a parlé d' patrie, de fierté, de mon sol | |
D' un bon devoir accompli, et cet avion dé colle | |
REFRAIN | |
Et dans cet avion pour le moment, là tout va bien | |
Il n' y a pas de tension, notre objectif est encore loin | |
Chacun est placé correctement, pr t à son poste | |
M me les ingé nieurs ne pensent pas qu' il y aura riposte | |
Les tout derniers ré glages, derniè res vé rifications | |
Au dessus des nuages, m me l' Enfer n' a pas de maison | |
Tout le monde est concentré et le silence est appliqué | |
Et au dessus de moi, le voyant rouge vient de s' allumer | |
Un peu de panique dans l' air, de l'é lectricité | |
Les regards se croisent quelques secondes pour se rapprocher | |
L' objectif est tout prè s et la peur m' envahit | |
Au fond de moi, je sais bien s r ce qu' il va se passer ici | |
Je pense à ma femme, à ma famille dans cette cabine | |
Et je revois comme ce matin le sourire de ma gamine | |
La lumiè re verte, j' appuie sur le bouton, voilà | |
Je viens de jeter une bombe sur Hiroshima | |
On est sur d' tre des types bien | |
Des vé ritables puritains, des patriotes europé ens | |
L'É tat a fait de nous des hommes, pas des pantins | |
Pourtant en Tché tché nie, on ne fait rien |