| Aux sanglots dans le combine je savais que c'etait toi | |
| Raconte-moi tes malheurs, mais d'abord mouche-toi ! | |
| Tu t'es fait plaquer par le nouvel homme de ta vie | |
| Pourtant tu le connais au moins depuis vendredi | |
| La derniere fois c'etait un homme marie | |
| Qui devait divorcer, t'avais pas le droit de l'appeler | |
| Il voulait faire les choses bien pour pas que sa femme souffre | |
| Il lui a fait un autre gosse pour sauver son couple et ses pantoufles | |
| T'etais dans le role de la passade du cap de la quarantaine | |
| Mais comme dit ton psy : 'C'est 300 francs, et a la semaine prochaine !' | |
| Avec tes reves de midinette et ton coeur d'artichaut | |
| T'es une porcelaine dans un magasin d'elephants | |
| Y a pas forcement de prince charmant derriere tous les crapauds ! | |
| Le printemps dernier ton horoscope etait formel | |
| T'allais rencontrer l'ame soeur, y avait Mercure dans ton ciel | |
| T'as aime un capricorne, ton signe complementaire | |
| Il etait bisexuel - les astres sont parfois tete en l'air | |
| Souviens-toi du connard, la brute au grand coeur | |
| Une enfance difficile, surement battu par son pere | |
| Tu trouvais plein d'excuses a ce beau celibataire | |
| Quand il te collait une danse, c'etait un transfert | |
| Avec tes reves de midinette et ton coeur d'artichaut | |
| T'es une porcelaine dans un magasin d'elephants | |
| Y a pas forcement de prince charmant derriere tous les crapauds ! | |
| Passons sur le macho qui te donnait tout le temps des ordres | |
| Et l'ecrivain qu'ecrivait rien, que tu trouvais genial | |
| Celui qui vendait tes bijoux pour s'acheter sa poudre | |
| Et y a eu moi aussi mais c'est pas pareil | |
| Enfin comme prevu, t'es tombee raide dingue de ton psy | |
| C'etait l'image du pere, un complexe oedipien enfoui | |
| Il a gache votre premiere nuit qui devait etre la plus belle | |
| En debarquant dans la chambre vetu de porte-jarretelles ! | |
| Ca t'a fait un choc, tu disais : 'Les hommes sont tous pourris !' | |
| Mais comme dit ton psy : 'Prends le fouet, il est sous le lit !' |