Ils Brandiront ''leurs Idoles

Song Ils Brandiront ''leurs Idoles
Artist Mirrorthrone
Album Carriers Of Dust

Lyrics

作曲 : Vladimir
Le lourd fracas du rien contre le rien
Ne provoque aucun son, aucune vibration,
Pas le moindre écho qui résonnerait au loin,
Mais qu'une pure indétermination.
Ce rien n'engendrerait ni mal, ni bien,
Ne posséderait aucune volonté d'orienter le destin.
Comment expliquer dès lors cette lassitude humaine extrême,
Cette capitulation devant quelque chose qui ne saurait être d'elle-même ?
Le silence des hommes peut en masquer un autre,
Plus terrible encore : celui des apôtres
Constatant impuissamment malgré leur transe
Que leur source unique s'est tarie, mais pas leur démence.
Qu'à cela ne tienne, ils brandiront leurs idoles
Par-dessus le néant que nul n'affectionne.
Ils prétendront alors que le vide est la vie
Et qu'elle rayonne jusqu'ici...
...Qu'elle sème partout sens et présence
De même que préceptes, lois et obligations de repentance.
Il s'imposera alors dans notre temps,
À travers mille prétextes lancinants.
Ainsi retentira à nouveau
Le même et sinistre écho ;
Le glas d'une génération
Enlisée dans sa traître satisfaction,
Préférant à la vie, la mort
Et y précipitant tout son sort,
Rejetant au loin tout ce qui pourrait être
Impulsion de raison, de révolte contre ces prêtres.
Mais non, car aussi vrai que le temps s'écoule
Le vide avale tout ce que vers lui on refoule,
L'erreur se substitue à la vérité
Et à la peur, la piété.
La satisfaction naît du mensonge,
Rejetant le vivant dans un songe,
Le rien dans le vivant
Et la vie dans le néant.
Gare à celui qui s'insurgera contre la tautologie.
Il devra alors affronter la presque toute-puissante folie
Qui, substituée à chaque être, agit
À travers une unique sentence que chaque bouche rugit :
« Monstre, tu n'es pas de ce monde !
Fuis loin de nous, toi et ton aura nauséabonde
Ou nous mettrons en acte notre héritage légal
Et crèverons ta putride peau de chacal. »
« Toi qui a osé défier notre normalité :
Nos sens, notre esprit, et notre divinité ;
Notre arrière-monde et notre infinité ;
Nos dogmes nous ordonnent de t'exécuter.
Nos oreilles ne sont destinées qu'à entendre
Les murmures que nous fantasmons dans le silence et ses méandres
Mais en tout cas pas ta trop concrète voix
Et les frissons qu'elle engendre, ce terrible effroi. »
Voilà ainsi celui qui se rebelle contre l'éternel retour du vide,
Ce gouffre abyssal qui rend l'idée même de vie insipide,
Calomnié, diffamé, puis finalement condamné
Au sinistre et illégitime exil des damnés.
Contre ledit impie, à leur tour, ils brandiront leurs idoles,
Pâles reflets d'un au-delà frivole,
Le condamnant à l'errance dans leur froide nécropole,
Et enchaînant l'exclu sous sa noire coupole.
Inhumain, immonde, amoral, anormal,
Tatoué sur sa chair par une encre de matière fécale,
Réduit par essence au silence
Et par folie à la violence.

Pinyin

zuò qǔ : Vladimir
Le lourd fracas du rien contre le rien
Ne provoque aucun son, aucune vibration,
Pas le moindre é cho qui ré sonnerait au loin,
Mais qu' une pure indé termination.
Ce rien n' engendrerait ni mal, ni bien,
Ne possé derait aucune volonté d' orienter le destin.
Comment expliquer dè s lors cette lassitude humaine extr me,
Cette capitulation devant quelque chose qui ne saurait tre d' ellem me nbsp?
Le silence des hommes peut en masquer un autre,
Plus terrible encore nbsp: celui des ap tres
Constatant impuissamment malgré leur transe
Que leur source unique s' est tarie, mais pas leur dé mence.
Qu'à cela ne tienne, ils brandiront leurs idoles
Pardessus le né ant que nul n' affectionne.
Ils pré tendront alors que le vide est la vie
Et qu' elle rayonne jusqu' ici...
... Qu' elle sè me partout sens et pré sence
De m me que pré ceptes, lois et obligations de repentance.
Il s' imposera alors dans notre temps,
À travers mille pré textes lancinants.
Ainsi retentira à nouveau
Le m me et sinistre é cho nbsp
Le glas d' une gé né ration
Enlisé e dans sa tra tre satisfaction,
Pré fé rant à la vie, la mort
Et y pré cipitant tout son sort,
Rejetant au loin tout ce qui pourrait tre
Impulsion de raison, de ré volte contre ces pr tres.
Mais non, car aussi vrai que le temps s'é coule
Le vide avale tout ce que vers lui on refoule,
L' erreur se substitue à la vé rité
Et à la peur, la pié té.
La satisfaction na t du mensonge,
Rejetant le vivant dans un songe,
Le rien dans le vivant
Et la vie dans le né ant.
Gare à celui qui s' insurgera contre la tautologie.
Il devra alors affronter la presque toutepuissante folie
Qui, substitué e à chaque tre, agit
À travers une unique sentence que chaque bouche rugit nbsp:
nbsp Monstre, tu n' es pas de ce monde nbsp!
Fuis loin de nous, toi et ton aura nausé abonde
Ou nous mettrons en acte notre hé ritage lé gal
Et crè verons ta putride peau de chacal. nbsp
nbsp Toi qui a osé dé fier notre normalité nbsp:
Nos sens, notre esprit, et notre divinité nbsp
Notre arriè remonde et notre infinité nbsp
Nos dogmes nous ordonnent de t' exé cuter.
Nos oreilles ne sont destiné es qu'à entendre
Les murmures que nous fantasmons dans le silence et ses mé andres
Mais en tout cas pas ta trop concrè te voix
Et les frissons qu' elle engendre, ce terrible effroi. nbsp
Voilà ainsi celui qui se rebelle contre l'é ternel retour du vide,
Ce gouffre abyssal qui rend l' idé e m me de vie insipide,
Calomnié, diffamé, puis finalement condamné
Au sinistre et illé gitime exil des damné s.
Contre ledit impie, à leur tour, ils brandiront leurs idoles,
P les reflets d' un audelà frivole,
Le condamnant à l' errance dans leur froide né cropole,
Et encha nant l' exclu sous sa noire coupole.
Inhumain, immonde, amoral, anormal,
Tatoué sur sa chair par une encre de matiè re fé cale,
Ré duit par essence au silence
Et par folie à la violence.