Mortphose

Song Mortphose
Artist Mirrorthrone
Album Carriers Of Dust

Lyrics

作曲 : Vladimir
Depuis toujours, ils ne cessent de geindre,
Echoués dans leurs larmes, sous un ciel qu'ils ne pouvaient atteindre.
Assez de toutes ces médiocres considérations sur l'au-delà,
De ces vains gémissements nourris d'horreur et de relents de trépas.
Car de trépas à proprement parler, il n'y en a pas,
Mais juste l'absurde raison d'une nation de fous restés pantois.
La mort, comme la satisfaction, ni n'est, ni ne sera.
Cette notion, projetée abusivement sur l'apparence dans sa dualité avec le vivant,
N'est qu'interprétation partiellement libre sur fond de matière, de vide et de leur agglomérat
N'inscrivant son tracé que dans le temps où ce dernier aura vite fait de l'effacer.
Oh, combien ignorants
Et happés par le temps
Sont les millénaires abusés,
Tous grotesquement égarés
Parmi les rideaux de larmes
Qu'ils ont de partout étendu en un cri d'alarme.
Il n'y a pas de vie mais qu'un vrombissement incessant,
Une agitation se dissipant aux alentours d'un épicentre vulgaire,
Une explosion de matière encerclée de ses échos résonnants,
Transférant vibrations inutiles et autres mouvements stellaires
Sur lesquelles l'homme est venu se greffer et se constituer
En s'abreuvant du même mouvement originel.
Pas d'existence particulière pour cet être si vulgairement composé,
Juste empoisonné par ses donations de sens morales sempiternelles.
Il ne peut rien être d'autre que cette totalité.
Pas de place ici ou ailleurs pour une quelconque divinité
Ou même une vie telle que celle que nous nous sommes arrogés.
Nous ne sommes ici que pour encore et encore perpétrer
Ce sinistre mouvement qui toujours agite
Nos petites présences qu'il annule ou régurgite.

Pinyin

zuò qǔ : Vladimir
Depuis toujours, ils ne cessent de geindre,
Echoué s dans leurs larmes, sous un ciel qu' ils ne pouvaient atteindre.
Assez de toutes ces mé diocres considé rations sur l' audelà,
De ces vains gé missements nourris d' horreur et de relents de tré pas.
Car de tré pas à proprement parler, il n' y en a pas,
Mais juste l' absurde raison d' une nation de fous resté s pantois.
La mort, comme la satisfaction, ni n' est, ni ne sera.
Cette notion, projeté e abusivement sur l' apparence dans sa dualité avec le vivant,
N' est qu' interpré tation partiellement libre sur fond de matiè re, de vide et de leur agglomé rat
N' inscrivant son tracé que dans le temps où ce dernier aura vite fait de l' effacer.
Oh, combien ignorants
Et happé s par le temps
Sont les millé naires abusé s,
Tous grotesquement é garé s
Parmi les rideaux de larmes
Qu' ils ont de partout é tendu en un cri d' alarme.
Il n' y a pas de vie mais qu' un vrombissement incessant,
Une agitation se dissipant aux alentours d' un é picentre vulgaire,
Une explosion de matiè re encerclé e de ses é chos ré sonnants,
Transfé rant vibrations inutiles et autres mouvements stellaires
Sur lesquelles l' homme est venu se greffer et se constituer
En s' abreuvant du m me mouvement originel.
Pas d' existence particuliè re pour cet tre si vulgairement composé,
Juste empoisonné par ses donations de sens morales sempiternelles.
Il ne peut rien tre d' autre que cette totalité.
Pas de place ici ou ailleurs pour une quelconque divinité
Ou m me une vie telle que celle que nous nous sommes arrogé s.
Nous ne sommes ici que pour encore et encore perpé trer
Ce sinistre mouvement qui toujours agite
Nos petites pré sences qu' il annule ou ré gurgite.