Song | L'Etang Malo |
Artist | L'Âme Immortelle |
Album | Momente |
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Quand le froid de la mort enveloppe cette | |
argile souffrante, où va l'âme immortelle ? | |
Il est un triste lac à l'eau tranquille et noire | |
Dont jamais le soleil ne vient broder la moire, | |
Et dont tous les oiseaux évitent les abords. | |
Un chêne vigoureux a grandi sur ses bords, | |
Et, courbé par le Temps jusqu'aux ondes, étale | |
Sur la cime des flots sa masse horizontale. | |
Son feuillage muet se tait malgré le vent ; | |
Le nymphaea, l'iris, le nénufar mouvant, | |
Le bleu myosotis et la pervenche sombre | |
Penchent étiolés, ou meurent sous cette ombre. | |
Ainsi, quand sur le cœur, dans sa jeune saison, | |
Amour ! tu fais tomber ta large frondaison | |
Et tes rameaux géants dont le fardeau l'accable, | |
Tout s'étiole et meurt sous ton ombre implacable. |
Quand le froid de la mort enveloppe cette | |
argile souffrante, ou va l' me immortelle ? | |
Il est un triste lac a l' eau tranquille et noire | |
Dont jamais le soleil ne vient broder la moire, | |
Et dont tous les oiseaux e vitent les abords. | |
Un ch ne vigoureux a grandi sur ses bords, | |
Et, courbe par le Temps jusqu' aux ondes, e tale | |
Sur la cime des flots sa masse horizontale. | |
Son feuillage muet se tait malgre le vent | |
Le nymphaea, l' iris, le ne nufar mouvant, | |
Le bleu myosotis et la pervenche sombre | |
Penchent e tiole s, ou meurent sous cette ombre. | |
Ainsi, quand sur le c ur, dans sa jeune saison, | |
Amour ! tu fais tomber ta large frondaison | |
Et tes rameaux ge ants dont le fardeau l' accable, | |
Tout s'e tiole et meurt sous ton ombre implacable. |
Quand le froid de la mort enveloppe cette | |
argile souffrante, où va l' me immortelle ? | |
Il est un triste lac à l' eau tranquille et noire | |
Dont jamais le soleil ne vient broder la moire, | |
Et dont tous les oiseaux é vitent les abords. | |
Un ch ne vigoureux a grandi sur ses bords, | |
Et, courbé par le Temps jusqu' aux ondes, é tale | |
Sur la cime des flots sa masse horizontale. | |
Son feuillage muet se tait malgré le vent | |
Le nymphaea, l' iris, le né nufar mouvant, | |
Le bleu myosotis et la pervenche sombre | |
Penchent é tiolé s, ou meurent sous cette ombre. | |
Ainsi, quand sur le c ur, dans sa jeune saison, | |
Amour ! tu fais tomber ta large frondaison | |
Et tes rameaux gé ants dont le fardeau l' accable, | |
Tout s'é tiole et meurt sous ton ombre implacable. |