De lirium de l' tre seul

Song Délirium de l'être seul
Artist Eros Necropsique
Album Charnelle Transcendance

Lyrics

Le bruit sourd de mes pas
Hante la pièce vide ;
Je marche lentement
Dans la demi - pénombre.
Je suis seul ici - bas,
Enfermé, cloisonné,
N'ayant personne à qui,
Confier mes états d'être ;
La solitude aiguë
Me rend à demi fou,
M'exile dans un monde
Où règne le chaos.
Je pénètre en mon âme,
Quand la névrose affleure,
Et arrose la fleur
De la noire harmonie
Qui siège en mon cerveau,
Qui règne dans mon crâne,
Qui tire sa beauté
Du néant de mon être.
Me voici suspendu
Au - dessus de l'abîme,
Accroché à la rose,
Les mains ensanglantées.
Un pétale se fane,
Bientôt suivi d'un autre,
Et la rose se meurt ;
Je suis précipité
Dans le gouffre sans fond
A la noirceur d'ébène,
Dont les parois de chair
Palpitent autour de moi.
Je tombe et tombe encore,
Goulûment aspiré,
Caressé et léché,
Par ce boyau vivant.
Soudain je suis stoppé,
le boyau se resserre,
Doucement me comprime,
Me broie et me disloque.
Le sphincter se relâche
Et me pousse au dehors,
M'expulse, me défèque
Dans la réalité.
Un hurlement d'horreur
Jaillit de mes entrailles ;
Je contracte mon corps,
Ecarquille les yeux .
Je suis à nouveau seul,
Dans la pièce exiguë,
Toujours un peu plus seul,
Toujours un peu plus fou.
Je suis à nouveau seul,
Dans la pièce exiguë,
Je suis à nouveau seul,
Je suis à nouveau seul ...

Pinyin

Le bruit sourd de mes pas
Hante la piè ce vide nbsp
Je marche lentement
Dans la demi pé nombre.
Je suis seul ici bas,
Enfermé, cloisonné,
N' ayant personne à qui,
Confier mes é tats d' tre nbsp
La solitude aigu
Me rend à demi fou,
M' exile dans un monde
Où rè gne le chaos.
Je pé nè tre en mon me,
Quand la né vrose affleure,
Et arrose la fleur
De la noire harmonie
Qui siè ge en mon cerveau,
Qui rè gne dans mon cr ne,
Qui tire sa beauté
Du né ant de mon tre.
Me voici suspendu
Au dessus de l' ab me,
Accroché à la rose,
Les mains ensanglanté es.
Un pé tale se fane,
Bient t suivi d' un autre,
Et la rose se meurt nbsp
Je suis pré cipité
Dans le gouffre sans fond
A la noirceur d'é bè ne,
Dont les parois de chair
Palpitent autour de moi.
Je tombe et tombe encore,
Goul ment aspiré,
Caressé et lé ché,
Par ce boyau vivant.
Soudain je suis stoppé,
le boyau se resserre,
Doucement me comprime,
Me broie et me disloque.
Le sphincter se rel che
Et me pousse au dehors,
M' expulse, me dé fè que
Dans la ré alité.
Un hurlement d' horreur
Jaillit de mes entrailles nbsp
Je contracte mon corps,
Ecarquille les yeux .
Je suis à nouveau seul,
Dans la piè ce exigu,
Toujours un peu plus seul,
Toujours un peu plus fou.
Je suis à nouveau seul,
Dans la piè ce exigu,
Je suis à nouveau seul,
Je suis à nouveau seul ...