Dignes pins dont le spectre noir Côtoie la céleste hauteur Défendant même leur honneur Quand Diane les berce le soir Adorant la roche et le froid Frôlant parfois les lacs gelés Ils jouent souvent avec la voix De ce vent leur fidèle allié Leurs ombres sautent sur la neige Soufflées par le puissant blizzard Esquissant un monde blafard : Les terr(e)s où la Nature siège Ces frêles aiguilles de bois Parsèment toute la vallée Si libres d'étendre leur loi Que la vie même s'en effraie Comm(e) sur la paume d'une main Dont les doigts percent les nuages Ils étendent leur bras sans rage: Les soirs, comme tous les matins Alors acquiescent les étoiles A cette danse montagnarde Tandis que les arbres regardent Alors acquiescent les étoiles A cette danse montagnarde Chacune brillant(e) se dévoile... ...Tandis que les arbres regardent