Song | Vies Monotones |
Artist | Les Petits Chanteurs de Saint-Marc |
Album | Les Choristes En Concert |
Nous avons des vies monotones, | |
Rien dans le cur, rien dans la main. | |
Comme on ne dit plus rien à personne, | |
Personne ne nous dit plus rien. | |
Nous avons des vies monotones, | |
Des maisons vides et fermées, | |
Des portes lourdes et blindées | |
Que n'ouvriront plus jamais personne. | |
Mais comme il faut bien qu'on vive, | |
S'asseoir avec le même convive, | |
C'est pas le festin qu'on croyait, | |
Pas de fusée, pas de vin, pas de sorbet, | |
Y a plus qu'à tirer la nappe à soi, | |
Continuer chacun pour soi. | |
Nous avons des vies monotones, | |
Rien dans le cur, rien dans la main, | |
Comme on n'attend rien de personne, | |
On n'a plus réponse à rien. | |
Nous avons des vies monotones, | |
Entourés d'hommes et de chiens, | |
Ceux qui mangent dans notre main, | |
Ce sont ceux-là qu'on abandonne | |
Mais comme il faut bien qu'on vive | |
Ce soir avec le même convive, | |
C'est pas la fête qu'on croyait | |
Où sont les lumières qui brillaient. | |
Y a plus qu'à tirer la nappe à soi, | |
Continuer chacun pour soi. | |
Nous avons des vies sans mélange | |
Qui s'en iront de tous côtés, | |
Raides et droites comme une planche | |
Sur l'océan de pauvreté |
Nous avons des vies monotones, | |
Rien dans le c ur, rien dans la main. | |
Comme on ne dit plus rien à personne, | |
Personne ne nous dit plus rien. | |
Nous avons des vies monotones, | |
Des maisons vides et fermé es, | |
Des portes lourdes et blindé es | |
Que n' ouvriront plus jamais personne. | |
Mais comme il faut bien qu' on vive, | |
S' asseoir avec le m me convive, | |
C' est pas le festin qu' on croyait, | |
Pas de fusé e, pas de vin, pas de sorbet, | |
Y a plus qu'à tirer la nappe à soi, | |
Continuer chacun pour soi. | |
Nous avons des vies monotones, | |
Rien dans le c ur, rien dans la main, | |
Comme on n' attend rien de personne, | |
On n' a plus ré ponse à rien. | |
Nous avons des vies monotones, | |
Entouré s d' hommes et de chiens, | |
Ceux qui mangent dans notre main, | |
Ce sont ceuxlà qu' on abandonne | |
Mais comme il faut bien qu' on vive | |
Ce soir avec le m me convive, | |
C' est pas la f te qu' on croyait | |
Où sont les lumiè res qui brillaient. | |
Y a plus qu'à tirer la nappe à soi, | |
Continuer chacun pour soi. | |
Nous avons des vies sans mé lange | |
Qui s' en iront de tous c té s, | |
Raides et droites comme une planche | |
Sur l' océ an de pauvreté |