Je te touche, tu me regardes Pourtant je t'aime, la vie s'enfuit Partons d'ici Partons d'ici Le temps passe en frappant fort celui qui dort Il coule en entraînant la vie et les actions Dans ses moments Il change les rues, il change les yeux Les astres et les désastres dansent dans son souffle Le temps passe impassible, froid et neutre comme l'hiver Cruel et implacable son grand jeu ne le touche pas Tout se perd, s'immerge dans sa grande mer claire et sans merci Je te touche, tu me regardes Pourtant je t'aime, la vie s'enfuit Partons d'ici Partons d'ici Partons d'ici Partons d'ici La vie souffle et s'engouffre dans ses journées et ses années De lune et de grands vents De vagues et de roulants L'amour s'enroule et se déroule dans ses bras Et ses minutes interminables Je te touche, tu me regardes Pourtant je t'aime, la vie s'enfuit Partons d'ici Partons d'ici Partons d'ici Partons d'ici Partons d'ici