Dans les microphones, débranchés sans doute, Des vieux music-halls démolis, Dans les p'tits téléphones Sur le bord des autoroutes, Ma vie je la dis toute, Mais qui, mais qui m'écoute? J'appelle, j'appelle, j'appelle, j'appelle... J'appelle, j'appelle, j'appelle, j'appelle... J'appelle, j'appelle, j'appelle, j'appelle... J'appelle, j'appelle, j'appelle, oh, j'appelle... Dans un vieux collège, J'appelle au fond du parloir Une petite fille dans un couloir. Un baiser très chaud, Caché au fond du préau Qui me suivait le soir, En rêve bizarre au dortoir. J'appelle, j'appelle, j'appelle, j'appelle... J'appelle, j'appelle, j'appelle, j'appelle... J'appelle, j'appelle, j'appelle, j'appelle... J'appelle, j'appelle, j'appelle, oh, j'appelle... Par tuyau par câble Ou par fil télégraphique, J'appelle au futur, au passé. Quelqu'un, au présent, Est-ce que tu m'entends ? Mais la ligne entre nous Est toujours coupée, occupée. J'appelle, j'appelle, j'appelle, j'appelle... J'appelle, j'appelle, j'appelle, j'appelle... J'appelle, j'appelle, j'appelle, j'appelle... J'appelle, j'appelle, j'appelle, oh, j'appelle... Dans les p'tits téléphones Au bord des autoroutes, Par tuyau ou par câble, Par fil télégraphique, J'appelle dans un parloir Une fille dans un couloir, Mais la ligne entre nous Est toujours occupée...