[00:09.00]C'est un fameux trois-mâts fin comme un oiseau. [00:13.00]Hisse et ho, Santiano ! [00:17.00]Dix huit nœuds, quatre cent tonneaux [00:20.00]Je suis fier d'y être matelot. [00:24.00]Tiens bon la vague tiens bon le vent. [00:28.00]Hisse et ho, Santiano ! [00:32.00]Si Dieu veut toujours droit devant, [00:35.00]Nous irons jusqu'à San Francisco. [00:39.00]Je pars pour de longs mois en laissant Margot. [00:42.00]Hisse et ho, Santiano ! [00:47.00]D'y penser j'avais le cœur gros [00:50.00]En doublant les feux de Saint-Malo. [00:54.00]Tiens bon la vague tiens bon le vent. [00:57.00]Hisse et ho, Santiano ! [01:01.00]Sur la mer qui fait le gros dos, [01:05.00]Nous irons jusqu'à San Francisco. [01:08.00]On prétend que là-bas l'argent coule à flots. [01:12.00]Hisse et ho, Santiano ! [01:16.00]On trouve l'or au fond des ruisseaux. [01:19.00]J'en ramènerai plusieurs lingots. [01:23.00]Tiens bon la vague tiens bon le vent. [01:26.00]Hisse et ho, Santiano ! [01:30.00]Sur la mer qui fait le gros dos, [01:34.00]Nous irons jusqu'à San Francisco. [01:38.00]Un jour, je reviendrai chargé de cadeaux. [01:41.00]Hisse et ho, Santiano ! [01:45.00]Au pays, j'irai voir Margot. [01:48.00]A son doigt, je passerai l'anneau. [01:52.00]Tiens bon la vague tiens bon le vent. [01:56.00]Hisse et ho, Santiano ! [02:00.00]Sur la mer qui fait le gros dos, [02:03.00]Nous irons jusqu'à San Francisco.