Toi ma douleur, ma peine Qui ne me quitte pas Toi ma douloureuse rengaine Qui ne me lâche pas C'est vrai je souffre en silence Mais moi je sais qu'un jour je finirais par avoir sa peau Elle se calme puis me relance à nouveau Mais moi je sais que j'aurais sa peau C'est vrai j'ai craché vers le ciel, Je maudissais ce manque de vaine, ce manque de pot Et moi le jour tout ce que je lui laisserai Ce sera la peau sur les os Elle passe me voir à la nuit tombée Quand je broie du noir, je lui dis : « vas te jeter ! » Toi ma douleur, ma peine Qui ne me quitte pas Toi ma douloureuse rengaine Qui ne me lâche pas Toi ma douleur, ma peine Qui ne me quitte pas Toi ma douloureuse rengaine Je t'en prie lâche-moi. Oui c'est vrai C'est vrai parfois je perds patience Et moi je hais d'être tombé la tête dans cette peau Un peu comme le mistral qui souffle à l'année Oui ça fait froid dans le dos Elle me joue des tours et me mène en bateau Ça fait boum boum boum comme une pensée malsaine Elle finie par bouger, ce n'est pas trop tôt Vas te noyer dans la Seine Elle passe me voir à la nuit tombée Pour garder l'espoir je lui dis : « Vas te jeter ! » Toi ma douleur, ma peine Qui ne me quitte pas Toi ma douloureuse rengaine Qui ne me lâche pas Toi ma douleur, ma peine Qui ne me quitte pas Toi ma douloureuse rengaine Je t'en prie lâche-moi. Je t'en supplie lâche-moi. Où que j'aille Le jour, comme la nuit Toi ma douleur ouais, toi ma rancœur, On s'apprivoise puis on s'en va Et cette peur qui attend son heure Moi je lui dis : « vas te jeter ! » Toi ma douleur, ma peine Qui ne me quitte pas Toi ma douloureuse rengaine Qui ne me lâche pas Toi ma douleur, ma peine Qui ne me quitte pas Toi ma douloureuse rengaine Qui ne me lâche pas Toi ma douleur, ma peine Qui ne me quitte pas Toi ma douloureuse rengaine Je t'en prie lâche-moi. Je t'en supplie lâche-moi.