Voyager en soi-même Comme sur un océan Embrasser les tempêtes Et les soleils levants Rencontrer dans les plaines D'anciens rêves d'enfants Et toujours espérer retrouver Ses frères et ses sœurs de l'autre côté S'étourdir de larmes Jusqu'à l'insouciance Regarder ses pensées Comme des trains en partance Etre le vent, être l'oiseau Etre mort, être vivant Et toujours espérer retrouver Ses frères et ses sœurs de l'autre côté Ami va là-bas Là-bas sont nos richesses Ami va là-bas Là-bas sont les ivresses Ami va là-bas Ramasser nos tristesses Voir le singe, le sage et le fou Et reviens-nous Voyager en soi-même Et parler aux étoiles Chercher le soliflore Au bout du soliloque Près des monts analogues Accoster sa pirogue Et toujours retrouver ses frères Et ses sœurs de l'autre côté Ami va là-bas Là-bas son nos promesses Ami va là-bas Là –bas sont les prouesses Ami va là-bas Pour d'intimes caresses Voir le singe et le sage Et surtout reviens-nous Voyager en soi-même Comme sur un océan Embrasser les tempêtes Et les soleils couchants Ne pas devenir fou Ne pas se mettre à genoux Mais toujours espérer retrouver ses frères Et ses sœurs de l'autre côté Oui toujours retrouver Ses frères et ses sœurs De l'autre côté.