作词 : Nicolas Gémus/Jonathan Harnois 作曲 : Nicolas Gémus Toi qui dors, les petits poings fermés, Toi qui t’envoles encore, la tête sur l’oreiller, Toi qui gardes le fort, de notre paradis perdu, Toi le vestige du trésor, de notre espèce disparue. Moi, qui sors, usé de la fabrique, On se moque bien de mon sort, je n’suis qu’un rouage mécanique, Alors quand la nuit, me viennent des pensées toxiques, Tu deviens la galaxie, où mon coeur gravite. Ceux qui ont tués mon pauvre père à l’ouvrage, Ceux qui promettent l’horizon, au bout de la chaîne de montage, Oui ceux qui veillent à t’faire chausser les mêmes souliers, J’te promets qu’c’est pas demain la veille qu’ils mettront leurs chaînes à tes pieds. Parce que toi, ton corps, est un sanctuaire sacré, Parce que toi, tu dors encore, la tête pleine de liberté, Parce que tu brilles si fort d’une lumière disparue, Et tu me donnes envie de croire que tout n’est pas perdu.