Les souvenirs Sont un peu comme ces voyages Que l’on fait seul et sans partage Au fil des ans, au cours des âges Les souvenirs Qui s’expriment fort et nous hantent Et nous poursuivent et nous tourmentent Parlant de nos amours démentes Les souvenirs Qui au fond de nos pensées veillent Et qui par moment se réveillent Rallumant en nous des merveilles Les souvenirs De ce temps riche et de folies Teinté d’humour que dans la vie On dévoile avec nostalgie À l’âge où l’enfance revient À pas comptés, voûté par l’âge À l’âge où le mot lendemain N’a plus cette force sauvage Qui jadis défiait le destin À l'heure où tout chante ou déchante Les souvenirs restent cloués Et lorsqu’en nos coeurs ils se plantent Plus rien ne peut les en chasser Plus rien ne peut les en chasser Les souvenirs Sont ces incroyables images Qui peu à peu ont fait naufrage Dans les eaux troubles d’un autre âge Les souvenirs Ils nous font mal ou nous caressent Ils nous obsèdent et n’ont de cesse Que de réveiller la jeunesse Les souvenirs Sont les cadeaux d’une mémoire Qui nous racontent des histoires Faites de jours roses ou noirs Les souvenirs Années de risques et de déboires Espoirs déçus ou jours de gloire D’amours ratées ou de victoires À l’âge où l’enfance revient À pas comptés, voûté par l’âge À l’âge où le mot lendemain N’a plus cette force sauvage Qui jadis défiait le destin À l'heure où tout chante ou déchante Les souvenirs restent cloués Et lorsqu’en nos coeurs ils se plantent Plus rien ne peut les en chasser Plus rien ne peut les en chasser Je veux m’asseoir devant ma porte À regarder couler les ans Et laisser venir en cohorte Ces choses qui me semblaient mortes Et qui revivent avec le temps