作词 : Ronan Moinet 作曲 : Thomas Cochini Intro Relation ambigüe avec cette ville Une bagarre incessante balafrée d’indifférence Je souhaite souvent te quitter lassé de ta silhouette De tes rythmes effrénés Mais loin de ton égocentrique planète Je cesse de tourner Couplet 1 Boulevard est précipice d’indifférences Immenses les buildings bâtis dans ma ville Sur mes pupilles amas de béton qui brille C’est la silice qui culmine ici Direction quartier des affaires Prison de verre Ou directeur en mal de mer gère l’économie bancaire C’est la finance qui vocifère Il va falloir s’y faire Refrain 1 J’n’saurais oublier dès l’aube les routines Auxquelles on s’accoutume débordé la roue tourne Mais ma ville a son charme Ma ville a son charme Je maudirais l’odeur de la pluie sur le sol Alcaline et brutale quand le béton somnole Mais ma ville a son charme Ma ville a son charme Couplet 2 En bas du bâtiment Les investisseurs attendus fument dernière cigarette Ajustent leurs costumes devant passant ébahis Le bitume sous leurs mégots se consume On consomme dans la métropole Des mets des quatre coins du globe Bo bun a emporter, poulet mafé Tajine face au marché Mélangez les épices et les cultures Et cultivez ce bouillon de futur Mais gentrification a chassé prolétaires Périphérique univers Refrain 2 J’n’saurais oublier dès l’aube les routines Auxquelles on s’accoutume débordé la roue tourne Mais ma ville a son charme Ma ville a son charme Je maudirais l’odeur de la pluie sur le sol Alcaline et brutale quand le béton somnole Mais ma ville a son charme Ma ville a son charme Je n’saurais oublier l’air pourri du périph’ Tes foules affolées qui tous les jours s’y glissent Mais ma ville a son charme Ma ville a son charme Je voudrais oublier tes regards qui piétinent Tes visages assoupis, tes foules anonymes Mais ma ville a son charme Ma ville a son charme Break Je pourrais décrire le temps qui se presse Les passants qui passent, l’espace qui m’oppresse Je rêve d’un endroit où le soir on s’attarde Bien loin du vacarme de ton macadam Je devrais oublier toutes les années qui filent Dans tes métro bondés, sous les fumées d’usines Voici le vague-à-l’âme de la promiscuité Mais nos vies se laissent dans villes voguées Refrain 3 J’n’saurais oublier dès l’aube les routines Auxquelles on s’accoutume débordé la roue tourne Mais ma ville a son charme Ma ville a son charme Je maudirais l’odeur de la pluie sur le sol Alcaline et brutale quand le béton somnole Mais ma ville a son charme Ma ville a son charme Je serais tenté de voir la misère qui trime Devant les vitrines les mégots qui trainent Mais ma ville a son charme Ma ville a son charme Je voudrais que s’éteignent le soir tes lumières Revoir la nuit noire et les étoiles du ciel Mais ma ville a son charme Ma ville a son charme Mais ma ville a son charme Mais ma ville a son charme ...