作词 : Sorel 作曲 : Sorel J’en vois des rondes, des rebondis. J’en vois des qui ont comme des replis En formes d’amphores, de châteaux forts J’en vois comme monter sur ressort. J’en vois qui snobent et qui se moquent D’autres qui font l’honneur de la France Sous la dentelle un peu baroque De gauche à droite qui se balancent. Sur les artères, dans les ruelles Je les observe en mec vénère De Clignancourt jusqu’aux fin fond des Abesses Je suis le dindon de la fesse. Tous les samedi sur Rivoli J’cuisine créole, un peu métis Des vahinés en jean levis Camoufler en couleur de précipice. Elles auront ma peau toutes ces qualipiges Elles qui me ruinent depuis mes vingt piges Pleines, déliées, courses incurvées Courbes et enflées Arc en acier trempé. Sur les artères, dans les ruelles Je les observe en mec vénère De Caulaincourt jusqu’aux Abesses Je suis le dindon de la fesse. Tous les étés sur la corniche Cul de brunette parfum d’opium Dame nature mère de tous les vices S’en donne à cœur joie pour me plaire. Faudra peut être que j’ m’expatrie Vers des pays moins inspirés Jouer les robinson crusoé Fuir ces objets d’anatomies Elles auront ma peau toutes ces qualipiges Elles qui me ruinent depuis mes vingt piges Sur les artères, dans les ruelles Je les observe en mec vénère De Caulaincourt jusqu’aux Abesses Je suis le dindon de la fesse.