Entre-temps on se lance dans la gloire Miami de lumière, dépourvue de bruit Ça me choque chaque fois comment on accepte le statu quo Le fauteuil qui nous regarde sans soul Comme un mouton qui bâille et nous accueille dans son univers zen Je me poursuis moi-même Mes propres coutumes ayant ennuyé le diable Et la vitesse d’une pensée glauque s’installe dans ta motricité Je te regarde Tu attends J’aurais bien voulu être le mec Qui observe sans gêne ce théâtre Mais des siècles d’impatience me poussent vers l’aube Toujours le même commencement Le circuit électrique qu’on n’oublie guère de déclencher Quand on se lance dedans Le cœur nu Et ça épate Mais je ne te chercherai pas Quand ça éclate C’est presque le contraire de nulle part Et pourtant C’est l’équivalent de rien Des conséquences inédites se mêlent avec des clichés Y a une distance à rêver entre la peau Et l’éternité Un mélanome tatoué Qu’est-ce que tu penses? Étrange vie Coincée entre la guerre et la paix Des idées reçues qui sonnent mieux en stéréo Et la cascade qui coule en horizontal derrière ton dos fatal La discrétion natale Comme un fait bancal Et le cœur qui bat Comme un quatre-mains On joue le refrain Ya pas d’embarras Tu n’m'en voudras pas Et c’est quoi là-bas C’est le quatre-mains Qui se jouent en vain Entre toi et moi C’est le cœur qui bat C’est comme le jazz bien répété Plein d’impulses Et libéré de codes Je te regarde Tu attends Le rythme des réflexes Contre -temps Et le cœur qui bat Comme un quatre-mains On joue le refrain Ya pas d’embarras Tu n’m'en voudras pas Et c’est quoi là-bas C’est les quatre-mains Qui se jouent en vain Entre toi et moi C’est le cœur qui bat L’ancienneté des sentiments? On s’en fout quand on les réinvente à chaque reprise Comme une batterie inépuisable À la fois écologique et sordide C’est le recyclage d’amour Bref et intense Je te regarde Qu’est-ce que tu attends? Ok Go