[00:00.000] 作词 : Orelsan [00:01.000] 作曲 : Skread [00:38.65]Ma vie, c'est d'trouver les mots justes [00:41.31]Ma vie, c'est d'trouver les soluces [00:42.78]J'essaie d'activer les bonus [00:44.31]La famille, les amis m'propulsent [00:46.03]J'sais qu'j'arrive à rester focus [00:47.65]Car, derrière, l'équipe est robuste [00:49.32]J'donnerai jusqu'au dernier globule [00:50.92]Ma vie, c'est d'trouver des formules [00:52.61]Remonte le temps, retour à la base : [00:54.31]Les cours, les vacances à Palavas [00:55.95]Auto-persuadé d'avoir la poisse [00:57.55]J'écris des textes où j'trouve pas ma place [00:59.28]J'suis né au même endroit qu'Balavoine [01:00.85]Adolescent naïf, maladroit [01:02.47]Arrogant et timide à la fois [01:04.07]Paroles hardcore comme une carapace [01:05.84]Fast-forward deux fois dix ans [01:07.47]Dimanche soir, deuxième nuit blanche [01:09.09]J'écris comme une sorte de vidange [01:10.69]Juste avant d'embrasser l'silence [01:12.38]J'veux plus jamais nier les évidences [01:13.92]J'sais qu'il va falloir prendre mes distances [01:15.67]J'sais qu'si tu tires sur les ambulances [01:17.28]Faudra t'emmener tout seul aux urgences [01:19.08]J'ai fait des erreurs et j'en ferai d'autres [01:20.66]Mais j'veux plus jamais faire semblant d'être amnésique [01:22.43]Quand tout l'monde te prend pour un connard [01:23.90]Et t'es l'seul à qui personne l'avait jamais dit [01:25.58]J'suis la solitude des lendemains d'fête [01:27.19]Après chaque concert, à chaque fois qu'la salle est vide [01:28.95]J'aimerais dire à mon pote [01:30.11]Qu'on s'remet mieux d'une rupture que d'une rupture d'anévrisme [01:32.23]La vie passe en un clin d'œil [01:33.77]J'veux plus battre des cils, passer des paquets d'billes [01:35.76]Aux sachets d'****, j'ai grandi sur du métal et du R&B [01:38.29]Avec les films des frères Farrelly [01:39.81]J'en ai marre de chanter la déprime [01:41.52]Déso' les enfants du marketing [01:43.15]Chef d'entreprise, j'rapperai pas des chiffres [01:45.23]J'ai commencé sur des break-beat [01:46.93]Quand j'rêvais d'une prod' de Mehdi [01:48.62]J'suis pressé, l'passé resurgit [01:50.32]J'vais dire trainspotting Begbie [01:52.04]J'ai bu des litres, j'ai vomi des litres [01:53.57]Auto-détruit, j'veux m'auto-guérir [01:55.19]Sangoku, j'veux rallier mes ennemis [01:56.77]Devant l'ordi' jusqu'à l'épilepsie [01:58.50]Pas besoin de m'dire "merci" [02:00.39]J'suis l'premier qu'ça divertit [02:01.84]J'pensais jamais m'investir jusqu'à c'que j'rencontre une fille [02:05.97]En soirée, que j'voulais revoir le jour d'après [02:08.58]Et l'jour d'après, et tous les jours d'après [02:11.37]C'est la deuxième fois qu'une femme me porte [02:13.53]J'renais, j'ai trouvé une deuxième force [02:15.07]Nouveau jour, nouvelle ère, nouvel ordre [02:16.65]J'fabriquerai pas des nouveaux remords [02:18.31]Ça y est, j'ai fait l'deuil d'une époque [02:19.80]J'sais qu'des fois vaut mieux changer d'décor [02:21.47]J'sais qu'on peut s'voir moins et rester potes [02:23.16]J'sais qu'ça demande juste un peu plus d'efforts [02:24.86]Ça fait bizarre de voir les gens changer quand tu les as vus grandir [02:28.03]Mais j'vais plus m'inquiéter pour les choses [02:29.53]sur lesquelles je sais qu'j'aurai jamais d'emprise [02:31.36]J'sais qu'j'dois pardonner, sinon la rancune continuera sa hantise [02:34.19]Qu'c'est difficile de trouver la limite entre casser les couilles et la franchise [02:37.54]J'devrais déjà être papa [02:39.08]Si j'étais pas naze les rares soirs où j'taffe pas [02:41.35]C'est l'heure de quitter Paname [02:42.91]Choisir qui sera là l'soir de mon mariage [02:44.55]J'veux plus calculer, j'déteste les maths [02:46.19]Les discours changent avec qui tu parles [02:47.73]J'sais qu'on sous-estime l'emprise du mal [02:49.35]Qu'les fabricants d'armes méritent une balle [02:51.15]J'me méfie d'la bonté des psychopathes [02:52.64]De rentrer chez moi, voir des gyrophares [02:54.33]J'veux plus jouer mon avenir à pile ou face [02:55.93]Avec le feu ou les pyromanes [02:57.53]J'crois plus aux discours des mecs bavards [02:59.20]Aux résolutions sous l'pied d'un arbre [03:00.86]Mes réseaux n'affichent pas mes états d'âme [03:02.47]Des hauts et des bas, mais j'ferai d'l'escalade [03:04.17]J'fais des montagnes de trucs anecdotiques [03:05.77]J'connais la dépression qui frappe les comiques [03:07.44]Marre d'être celui qu'esquive les discussions sérieuses [03:09.28]En sortant des trucs à moitié gol'-ri [03:10.97]J'ai plus l'angoisse d'être en panne [03:12.42]J'sais qu'la vie m'mettra des grandes claques [03:13.99]J'utilise trop d'inspi' et l'temps passe [03:15.58]Des fantasmes resteront des fantasmes [03:17.35]J'veux laisser une trace, laisser une marque [03:19.28]Que tu puisses porter mes t-shirts fièrement [03:20.81]Qu'on m'prenne dans les bras aux enterrements [03:22.44]Savoir pleurer, dire : "Je t'aime tellement" [03:23.87]Plus voir l'amour comme une sorte de légende [03:25.62]J'veux apprendre à profiter du présent [03:27.39]J'ai les réponses qu'on trouve pas dans Google [03:29.01]Parler aux aveugles, décrire les couleurs [03:30.61]J'aime faire des tubes [03:31.81]La mélancolie robotique d’auto-tune [03:33.22]Ablaye et Skread, 7th Magnitude : [03:35.04]Toujours là comme une mauvaise habitude [03:36.75]Sept heures, j'enregistre seul à l'hôtel, seul au mini stud' [03:38.78]Sept heures du mat' : j'dois rendre l'épilogue dans sept heures [03:44.33]Y a d'fortes chances que l'son soit jamais mixé [03:47.34]D'ailleurs, y'a d'fortes chances qu'il ait jamais existé [03:51.33]Tout c'que j'sais : certains sont forts pour combler mes failles [03:57.04]D'autres savent bien comment on les exploite [03:59.34]Certaines relations sont néfastes [04:01.45]Parfois, les chemins s'séparent [04:03.49]Mais les erreurs se réparent [04:05.61]Et la ligne d'arrivée est souvent la ligne de départ [04:09.10]