作词 : Doz1jee 作曲 : Doz1jee On peut dire que mes textes tombent mal pour qui a besoin de positivisme L’optimisme n'est pas mon fort pourtant je crois être quelqu'un d'heureux L’écriture va se noyer dans le puits noir de mes pensées par magnétisme, Bien que la surface soit baignée par un soleil chaleureux Parfois a fouiller ces idées dans l'obscurité j'ai peur que mes yeux s'y fasse trop J’avoue ne pas toujours maitriser ce que mon cœur guide sur le papier mais s'il faut J’écoperais le liquide opaque pour en noircir mes séquences Puis nettoierais mon âme souillée avec un chiffon imbibé d'essence Cette constante impression d'avoir les nerfs tendus comme des câbles de frein Les mâchoires pressant le métal pour ralentir l'écrasante roue du destin Cette résistance crissante qui donne envie de déjanter De quitter l'axe fixe et prendre le risque de contre braquer L’écriture tousse et crache et poussive enfin se lance Au bord de l'embrasement dans une atmosphère chargée d'essence Elle prend naissance en embarrassant mes sens bien souvent j'avoue Quand elle crie de ses voyelles et tire ses ailes engluée dans un profond dégout Ce sont les mots contre des murs ou des vers qui rayent le vernis Ce sont des textes qui servent de test et des accords qui donnent la vie Ce sont des phrases qui sont des cris et des écrits comme une extase C’est la séquence sans fin d'une boucle qui refuse d'entrer dans les cases ________________________________________________________ Ecrire est parfois sauter dans le vide en wingsuit Couplé a cette libération de quitter un sol putride pour ensuite Sentir cet air frais balayant les pensées de la gravité Eroder les idées noires qui se gravent chaque jour sur mon cuir tanné Sentir depuis ses pieds remonter ce frisson mystique Traversant les Chakras paralysant mon corps changeant les muscles en titane Freezant le temps en une demi-seconde métaphysique Comme si l'organisme prenait la pose pour laisser s'exprimer l'âme Mais chaque vol si beau soit il préconise un atterrissage viser un sol meuble pour se poser avec volupté S’il s'impose qu'après la rêverie regagner la terre est sage Seul le doute plane encore et défie la gravité Compte en pied quand en piété reste le plus doux des contes Ces cons te défient et t'épies que tu t'écrases ou que tu montes Car mont par monts autant sont d'obstacles passés Guide le pas qu'il soit chancelant ou assuré Ce sont les mots contre des murs ou des vers qui rayent le vernis Ce sont des textes qui servent de test et des accords qui donnent la vie Ce sont des phrases qui sont des cris et des écrits comme une extase C’est la séquence sans fin d'une boucle qui refuse d'entrer dans les cases...