[00:02.12]Fantine [00:09.17]J’avais des si jolis défauts [00:11.34]j’étais rêveuse, j’étais coquette [00:17.29]un peu naïve, mais pas trop [00:19.22]pour ne jamais perdre la tête [00:24.26]et je me faisais fête [00:26.92]d’un chant d’oiseau, d’un jour nouveau [00:38.32]Je n’ai plus qu’une robe grise [00:40.79]qui sert aussi de couverture [00:46.70]quand le vent glacé de l’hiver [00:48.93]tourne la nuit dans ma masure [00:53.54]et plus beaucoup d’honneur [00:56.63]de dignité au fond du coeur [01:03.13]La misère n’est mere de personne [01:11.47]la misère est pourtant soeur des hommes [01:19.97]mais personne sur terre n’en veux pour fille [01:26.54]comme bâtarde née dans un cachot de la Bastille [01:33.74]La misère enfante la détresse [01:41.95]bien des vices et toutes les faiblesses [01:50.09]la misére lâche la bête en l’homme [01:56.16]et la mésange alors en chienne errante se tranforme [02:12.68]Il faut qu’on se sente survivre [02:14.83]dans un enfant qu’on a fait vivre [02:20.82]et qu’en sa source d’innocence [02:22.95]on noie notre désespérances [02:27.60]pour ne pas mettre fin [02:30.52]à cette vie sans lendemain [02:37.31]La misère n’est mère de personne [02:45.72]la misère est pourtant soeur des hommes [02:53.87]mais personne sur terre n’en veux pour fille [03:00.15]comme bâtarde née dans un cachot de la Bastille [03:07.48]la misère enfante la détresse [03:15.73]bien des vices et toutes les faiblesses [03:23.71]la misère lâche la bête en l’homme [03:30.18]et la mésange alors en chienne errante se transforme [03:52.13]